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 Mémoire d'une speed

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Satsuki
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MessageSujet: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:17

L'avenir est dans le clonage
L’avenir est dans le clonage, c’est mot pour mot ce que lui avait dit son père alors qu’il cherchait dans quelle voie poursuivre ses études. S’il avait su à l’époque ce que signifiaient réellement les paroles de son père. Mais il s’y refusait, le clonage le dégoutait, l’avait toujours dégouté. Même si le clonage humain n’existait pas et n’était pas autorisé, les clonages animaux fonctionnaient à merveille et avaient été au fil du temps perfectionnés. On aurait pu penser du fait que le clonage humain avait été interdit par une charte universel, que ce domaine était condamné mais il restait en vogue. Le fait d’interdire le clonage en pratique n’empêchait pas les scientifiques d’améliorer la théorie. Enfin, qu’il s’agisse du clonage humain, animal ou biologique, le clonage n’était pas fait pour lui, même s’il était sûr que son père aurait aimé qu’il choisisse cette voie là. Lui, c’était un jeune garçon de 17 ans, étant en début de terminal son orientation le préoccupait, au moins autant que ses parents. Il faisait parti d’une classe sociale élevé celle des Novi Electi. Son père était le dirigeant d’un grand hôpital très réputé devenu privé et depuis 3 ans réservé à des classes sociales élevées. Sa mère était au foyer mais reprenait de temps à autre ses activités à l’hôpital. Elle y restait une neurologue très réputée, mais depuis que l’hôpital c’était spécialisé elle ne s’y rendait plus beaucoup, préférant participer à des missions humanitaires contrairement à son père qui n’avait jamais apprécié ces genres d’activités. C’était surement la seule chose qu’il reprochait à sa femme, participer à des missions humanitaires était selon lui rabaissant pour leur classe sociale.
Comment je l’ai rencontré, enfin comment je les ai rencontré lui et son « autre » ? C’est une histoire un peu compliquée que je vais vous raconter mais avant je vais essayé de me présenter.
Bon, j’ai 19 ans, enfin physiquement j’ai 19 ans, en vérité j’en ai 3 et mentalement je pense en avoir toujours 19. Je vais me placer dans le contexte d’il y a 2 ans afin que vous compreniez mieux. Dans ce contexte je n’ai alors que 17 ans physiquement en vérité j’avais 1 an. Ce que je suis, je n’en avais alors pas la moindre idée. J’étais enfermée dans une chambre. Aucun contact avec l’extérieur d’ailleurs en vérité ma vie, le monde, se limitaient alors à cette chambre. Aucune idée de ce qu’il pouvait bien se passer derrière cette porte close, aucun moyen de le savoir. En fin de compte ma vie se limitait à peu de chose, quatre murs.
Si je peux vous raconter aujourd’hui comment tout cela c’est passé c’est que j’ai trois versions des faits. Je vais donc tacher de tout vous expliquer de la meilleure façon que je pourrais.


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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:18

Un mercredi matin
C’était un mercredi matin banal, il n’avait pas cours, de toute façon il n’avait réellement que 3 jours de cours dans la semaine, le reste se faisait en ligne chez lui. Il avait était convié à un « flash », c’est ainsi que ses amis nommés les courses éclairs auxquels ils participaient régulièrement. Il n’y avait jamais participé et s’en félicitait. Il avait d’ailleurs fréquemment le droit à des remarques désobligeantes, ses amis le poussaient à chaque fois à y prendre part. Généralement il ne s’y rendait seulement que pour faire acte de présence et déconseiller à Lilée d’y participer, ce qui était vain comme à chaque fois. Ces courses n’étaient pas des courses classiques dans des endroits spécialement conçus pour, mais avaient lieu au milieu du trafic routier. Les trafics routiers se font sur des multitudes d’étages le long de gratte-ciel faisant plus de trois kilomètres de haut, les « flash » consistent à positionner le véhicule parallèlement au building et d’arriver le premier dans les zones de brouillard situées au niveau zéro. La plupart du temps les véhicules ne sont pas repérés par les services de police mais il arrive régulièrement que les « flash » se terminent en course poursuite dans la zone de brouillard. Ils étaient un petit groupe constitué d’une quinzaine de personnes. Aujourd’hui comme la plupart du temps, trois équipes s’affrontaient. Avant le départ, chaque pilote devait choisir un copilote dans une équipe adverse, c’était la règle.
« - Lilée, ne participe pas cette fois-ci, je suis sur que Mathias rêve de prendre ta place.
- Criscioss tu as encore deux trains de retard, d’une part je ne céderais ma place à personne, d’une autre, une nouvelle règle a été instauré et seul des filles peuvent être désignées comme accompagnatrices. Etant donné que je suis la seule du groupe, nous n’aurons plus à discuter sur le fait que j’y participe.
- C’est ridicule de faire ça.
- T’es lourd Cris, et pénible. Déjà que tu n’y participes pas ce qui nous enlève une voiture n’en rajoute pas, s’énerva Lilée.
Sur ce, elle se retourna vers les pilotes. Puisque la règle les obligeait à échanger les accompagnatrices, il fallait que celle-ci monte dans une autre voiture.
- Je ne peux pas monter dans la voiture du gagnant puisque je sais que c’est John qui va gagner et que c’est contraire à la règle, déclara Lilée, je vais donc monter dans la voiture du second. Lequel de vous deux ? demanda t-elle avec un petit sourire qui leur fit vite oublier son arrogance.
- Viens par ici bébé sinon tu risques d’arriver en bas une fois que tout le monde sera déjà parti, lui déclara un jeune garçon légèrement bronzé, en lui ouvrant la porte de sa voiture.
- Pit, pourquoi pas …, répondit-elle. »
Et elle s’installa à ses côtés.
Criscioss se retourna vers Mathias,
- Elle est belle...
- Très belle lui répondit t-il.
- C’est dommage qu’elle en soit consciente, déclara t-il avant de s’en aller. »
Il n’était pas resté, il n’avait pas voulu voir le « spectacle » mais il n’avait rien à se reprocher. Encore une fois il avait essayé d’empêcher Lilée et John d’y participer.


Dernière édition par Satsuki le Mer 6 Aoû - 15:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:19

C’est Mathias qui l’appela une heure plus tard. Lilée était en train d’être transféré à l’hôpital. « Et merde ! » s’était-il écrié.
« -Elle et le gars de l’autre équipe ont heurté deux voitures. Elle n’a pas repris conscience. On m’a dit qu’elle va être transféré dans l’hôpital de ton père. Si tu es chez toi, tu peux arriver avant les urgences. J’ai voulu appeler John mais il est sur répondeur. Ce n’est pas normal, d’habitude il répond toujours. »
Il ne lui fallut que très peu de temps pour rejoindre l’hôpital, son père y travaillant, leur appartement en était très proche. Il connaissait très bien les locaux pour y avoir suivi son père de nombreuses fois. Cependant il avait été obligé de se garer aux étages inférieurs où il n’avait jusqu’ici jamais mis les pieds. Il avança rapidement dans les couloirs. Son père lui avait crée un badge pour qu’il puisse le rejoindre facilement, en passant tous les sas. Il arriva à l’intersection de deux couloirs. Il ne s’avait pas réellement où se situaient les ascenseurs et chercha à couper au plus court. Le sas permettant d’accéder au couloir était verrouillé. Il sortit son badge et le valida dans la badgeuse. Celle-ci l’autorisa à passer.
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:19

Une rencontre innatendue
Il avança dans le couloir mais s’arrêta à une porte où il vit marqué « Criscioss ». Intrigué il regarda à travers la petite fenêtre. Ce qu’il aperçut le laissa de marbre. C’était bien lui à l’intérieur de la pièce, un autre lui. Les mêmes gestes, les mêmes traits, la même taille, ni plus gros ni plus maigre. Il eut même l’impression qu’il était plus musclé, légèrement bien sur. Il en resta bouche-bée, il ne pouvait y croire. Une foule de pensées se bousculaient dans sa tête. Une seule solution, rentrer à l’intérieur de la pièce. Après avoir repris ses esprits il enclencha un bouton sur le mur, la première porte du sas s’ouvrit. Il pénétra à l’intérieur et une fois que la première porte se ferma, la deuxième s’ouvrit. L’inconnu ne paraissait pas réellement perturbé par la présence de Criscioss. C’est quand il le vit s’approcher de lui, et qu’il remarqua leur ressemblance qu’il parut intrigué. A force de s’approcher, Criscioss se retrouva nez à nez avec l’inconnu.
- Alors c’est ça ! Quel enfoiré ! s’énerva-t-il.
L’inconnu restait muet, surpris par l’énervement de l’intrus.
- Il a crée des clones, murmura-t-il. Il s’est bien gardé de me le dire.
- C’est marrant d’habitude les gens qui rentre dans cette pièce ne me parle pas, déclara le clone.
Le son de sa voix était exactement le même que lui. Cela le surpris d’avantage. Il se posa sur la banquette, son clone s’assit à côté de lui.
- Tu as beaucoup de visite ? lui demanda-t-il.
- Des gens en blouse blanche lui dit-il, ils sont pas très causant lui expliqua-t-il. Qu’est ce que tu fais là ?
- C’est un hasard, un pur hasard. Je…, il n’était pas à l’aise.
- Et ben, je vais pouvoir te poser plein de questions lui répondit son clone qui comptait bien en profiter. D’abord t’es qui ? Tu viens d’où ? Il y a quoi derrière cette porte ? Tu vas rester ?
- Attends, pas tout en même temps le coupa Criscioss qui lui-même avait du mal à faire le point.
Un mal de crâne lui prenait la tête. Que devait-il faire, lui avouer tout qu’il était un clone… il devait faire ce qu’il lui semblait le plus juste, lui dire tout, tout ce qu’il savait.
- Accroches toi bien, je vais te dire tous ce que tu veux, mais je t’assure que tu vas en prendre un coup alors...
- Pas de problème le coupa-t-il, je t’écoutes ajouta-t-il impatient d’avoir enfin des réponses à ses questions.
- Tu sais quoi du monde extérieur.
- Rien, lui répondit directement le clone.
- Bon commençons par le commencement, lui dit-il en se prenant la tête dans les mains. T’es un clone, c'est-à-dire que tu as été crée dans un seul but, t’utiliser si jamais j’avais un accident pour remplacer la perte de mes organes. Je suis l’original, tu as été crée à partir de moi, tu es comme moi, réfléchit pareil. Une seule chose diffère, ton éducation et ton âge véritable. J’ignore depuis combien de temps tu es réellement en vie. Les scientifiques, les gens en blouse blanche, ont arrêté ta croissance au même stade que moi, du moins je suppose. Dans la logique, tu as donc 17 ans. Le monde ne se limite pas à cette pièce, loin de là et je ne vais pas prendre la peine de te le décrire puisque je vais te le faire découvrir.
Le clone blanchissait à vue d’œil. Tout s’expliquait maintenant, il n’était pas totalement ignorant, il avait été crée comme son modèle, il possédait la même mémoire sauf que celle-ci ne s’était pas éveillée. Tout ce que Criscioss venait de lui dévoiler lui fit un déclic.
- Je ne vais pas te laisser là compléta Criscioss.
Mais avant d’aller plus loin il eut un gros doute. Il pris la main de son clone et l’entraina dehors. Celui-ci eut une petite réticence en franchissant la deuxième porte. Il fallait absolument qu’il aille vérifier si Lilée possédait un clone. Il s’arrêta avant de franchir la deuxième porte.
- Ecoutes moi, tu vas rester ici, je vais revenir demain, lui expliqua Criscioss.
Le clone paniqua,
- Il ne faut pas que je reste plus longtemps ici, je sens que je vais devenir fou, lui répondit-il.
- Ecoutes moi bien, une amie va être transféré ici, elle a eu accident. Si je ne vais pas faire évader son clone, il passera à la casserole.
- Ok, très bien. Je vais rester. Tu reviendras ?
- Oui répondit-il avant de verrouiller le sas, fait le point. Avec tout ce que je t’ai dit tu devrais avoir des flash, des informations vont te revenir. Certains points vont s’éclaircir.


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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:19

Il partit, cette rencontre le faisait encore trembler, s’il avait su ! Dans l’immédiat l’important était de savoir si Lilée possédait un clone. Et que devait-il faire ? Un dilemme se posait à lui, en faisant fuir le clone celle-ci risquait sa vie, en le laissant le clone mourait. Il avança dans le couloir, celui-ci n’eut pas besoin d’aller très loin. Il découvrit « Lilée » inscrit sur une porte. Il valida son badge et pénétra à l’intérieur de la pièce.

Notre rencontre
C’est ce jour même que je rencontra Criscioss. J’étais le clone de Lilée, à une différence près avec le clone de Criscioss : j’en étais consciente. J’avais déjà reçu la visite de Lilée à plusieurs reprises.
A ce que j’avais pu comprendre je l’intriguais. Les deux fois où elle était venue cela m’avait fait un choc. A ce qu’elle m’avait dit, il n’était pas du tout conseillé de parler au clone. Visiblement c’était le cadet de ses soucis. Non seulement je l’intriguais mais en plus, elle s’amusait de voir que je souffrais. Avant sa venue, je ne savais rien du monde qui m’entourait. Grâce à elle, j’ai pu savoir ce qu’était réellement ma vie, elle cherchait à m’effrayer, me montrer que ma vie ne tenait qu’à un fil, dont elle était la maîtresse. J’eux simplement l’impression d’être un jouet, dont elle se lassa vite par ailleurs puisqu’elle ne vint que deux fois. Elle me racontait comment la vie été drôle, comme il était marrant de connaître des gens, de sortir. Elle me demanda même une fois si le fait de rester enfermée ici n’était pas trop ennuyant. Malgré tout cela je l’appréciais, après tout sans elle je n’aurais pas su ce que signifié réellement ma vie. Cependant elle m’avait fait souffrir, j’avais beau la remercier mille fois de m’avoir rendu visite, d’avoir mis un petit peu de piment dans ma vie bien monotone, je lui en voulais en voyant la joie que lui procurait le fait de me voir enfermé ici. Elle se moquait de moi. Physiquement je lui ressemblais traits pour traits hormis le fait qu’elle avait les cheveux blonds dégradés et lisses parsemés de mèches colorées. Il semblait que c’était très à la mode, d’ailleurs c’est un mot qui m’échappe toujours et dont je n’ai pas encore compris le sens. Mes cheveux étaient très différents, j’étais brune, sa couleur d’origine, les cheveux frisés. J’en appris d’avantage le jour où je rencontra Criscioss.


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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:20

C’était l’après-midi, j’avais déjà déjeuné. Un garçon du même âge que moi avait pénétré dans ma chambre. Il était brun, les cheveux courts en bataille. Il s’arrêta deux minutes en me regardant bizarrement.
- Lilée murmura-t-il.
- Elle n’est pas là, lui répondis-je directement.
A en juger par la tête qu’il fit, il ne s’attendait pas du tout à cette réponse.
- Je…
- T’es qui toi ? lui ai-je demandé.
- Criscioss, me répondit-il.
- J’ai déjà entendu parler de toi, continuais-je en fronçant les sourcils.
- Ah bon, balbutia-t-il.
- C’est Lilée qui m’a parlé de toi. Il semblerait que tu la connaisses, c’est elle qui t’envois ? J’avoue que je ne pensais pas qu’elle reviendrait après le dernier échange que nous avons eu. C’est quand je lui ai répliqué qu’être dans cette prison où dans sa prison dorée je ne voyais pas la différence et que je ne l’enviais pas qu’elle s’est énervée. Tu crois qu’elle reviendra ?
- Heu… Criscioss sourit, la même en moins arrogante, elle ressemblait bien à Lilée mais elle était plus agréable. Comment se fait-il que tu ais rencontré Lilée ?
- C’est elle qui est venue me voir, répondis-je. Elle m’a appris pas mal de chose. Je suis son clone, c’est notre ressemblance qui te perturbe ? Lilée à eu la même réaction, moi depuis que je sais que je suis une clone, c’est plus pareil.
C’est la que j’ai compris.
- Elle a eu un accident c’est ça. Elle m’avait prévenu, un jour j’allais lui servir. Bah, de toute façon pour ce à quoi se résume ma vie c’est de bon cœur que je sauve la sienne. J’en ai ras le bol de moisir ici. Elle a fait une overdose ? Elle m’a dit qu’elle se droguait de temps à autre, ou elle a fait un coma éthylique ? elle m’a dit qu’elle buvait pas mal lors de soirée.
- Elle a eu un accident, expliqua-t-il, je suis son ami.
Il se rendit compte à mon comportement, que le fait de mourir ne m’importait peu. Cela l’intriguait et moi c’était le fait qu’il était venu me voir qui m’intriguais. Je lui ai donc demandé.
- Pourquoi es-tu venu ? Pour m’annoncer la nouvelle, c’est bizarre. Les gens ne semblent pas se soucier de ce qu’il peut nous arriver.
C’est là qu’il m’a expliqué qu’il était contre le clonage, que d’un instant à l’autre on allait m’emmener pour servir à soigner Lilée, qu’il refusait de me voir servir ainsi. Il voulait m’aider. C’est alors que je lui expliquais que j’avais une théorie totalement différente de la sienne. De toute façon il fallait que l’une de nous y passe et qu’il était préférable que ce soit moi puisque personne ne m’attendais nulle part contrairement à elle. Mon argument ne le convaincu pas du tout. Je vais te dire quelque chose m’expliqua-t-il, j’apprécie énormément Lilée mais tu n’es en aucun cas responsable de sa participation à cette course qui lui a provoqué cette accident, tu n’as pas à en payer les conséquences. J’ai eu beau lui dire que de tout façon rien y faisait j’étais né clone, visiblement c’était une catégorie de la population qui devait suivre son destin. Je suis né pour lui sauver la vie, c’est comme ça.
- C’est pas possible d’être aussi tête de mule que ça ! s’énerva-t-il. On dirait Lilée, tu t’es résigné à mourir et tu n’en as plus rien à faire.
- Si tu t’énerves moi aussi je vais m’énerver ! Tu veux que je fasse quoi, que j’hurle, Lilée m’a dit que c’était du double vitrage et que l’on risquait pas de m’entendre, je peux taper sur les murs aussi, mais je t’assure qu’à part me donner des bleus ça n’a jamais rien fait avancer.
Criscioss me fit un grand sourire. Je suis arrivé comment à ton avis ? me demanda-t-il.
- Un point pour toi.
Il me pris la main et m’entraina dehors.
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:20

Chez lui
Il me mit à l’abri chez lui. Il me conseilla de ne pas bouger de sa chambre et qu’il ne valait mieux pas que son père ou sa mère la voit. Il me rassura en me disant qu’il serait revenu avant eux. Il fallait qu’il retourne à l’hôpital. Maintenant que j’étais sauve, il s’inquiétait pour Lilée. Je m’assis sur son lit puis fatiguée m’allongea afin de me reposer. Cette sortie m’avait secoué, il fallait que je digère les événements et que je me remette de tout ce que j’avais aperçu. Tant de chose que je n’imaginais même pas. Il me raconta à son retour comment ça c’était passé à l’hôpital.
Lilée s’était tout de même réveillée, elle n’avait pas eu sa greffe. Ils avaient trouvé un autre donneur compatible étant donné que son clone, moi, était introuvable. Criscioss était resté trois heures là-bas. A son réveil Lilée avait pu être soutenu par deux personnes qu’elle connaissait, lui et Mathias. Elle avait le sourire, Criscioss lui était de très mauvaise humeur, mais bon, il n’allait pas l’attaquer dès le réveil. Il avait pris soin d’elle, au moins autant que les infirmières, et étaient partis lorsque les visites finirent. Il n’avait pas osé avouer à Mathias que c’était lui qui avait fait échappé le clone de Lilée, il redoutait un peu se réaction. Il était donc rentré me voir, comme il me l’avait promis. Il pénétra dans la chambre et me trouva endormie sur son lit. Il ne me réveilla pas piqua un cousin dans la chambre d’ami, une couverture et décida de lui aussi entamer une sieste pour digérer tous les événements passés. Il était repassé aux étages inférieurs afin de jeter un œil au bureau. Grâce à son badge il put les fouiller autant qu’il le voulait. Il avait récupéré des informations, notamment deux, les deux dossiers qui l’intéressaient celui de son clone et celui du clone de Lilée. Quand il se réveilla il sentit une bonne odeur de toast grillé. Il se dirigea à l’odeur et arriva dans la cuisine.


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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:22

« - Déjà levé, je t’ai préparé des toasts !, je m’empressa de lui collait le toast sous le nez.
- Holà, il m’a l’air très bon, mais comment ce fait-il que tu saches cuisiner ? Enfin ma question est maladroite …
- T’inquiètes pas, je vais t’expliquer. En fait c’est tout bête il faut bien qu’ils nous occupent toute la journée là bas, alors j’ai appris toutes sortes de chose comme la cuisine. Tu me diras ce que tu en penses.
Le four sonna et je pus sortir les muffins. Visiblement il semblait que j’étonnais Criscioss.
- Ben, tu m’épates ! me dit-il. » Il m’expliqua après que ce qu’il l’avait plus étonné en moi était ma familiarité. Je ne me posais pas de questions, je déambulais dans sa maison son aucun malaise, je cuisinais…
Il engouffra les muffins que je lui avais présenté et me présenta un dossier.
- Voilà, j’ai trouvé ça hier et je tenais à te le montrer.
- C’est quoi lui demandais-je en saisissant le dossier.
- En fait, c’est ton dossier que j’ai trouvé à l’hôpital.
- Alors je m’appelle lo-21. Ce qui correspond pour la première lettre au prénom du client, la deuxième le nom de famille. Le numéro est aléatoire. J’ai été crée le 16 Aout. Je suis de sexe féminin !! Ouahhh, on en apprend des choses… Sinon ça je passe…Il y a pas mal de donnée sur Lilée aussi.
- C’est marrant de te voir, tu es exactement comme elle, me dit-il. Enfin elle est blonde alors que toi tu es brune, mais ça ne m’étonne pas de toute façon elle ne garde pas ses colorations très longtemps.
- Je crois aussi qu’elle s’est fait lisser les cheveux ? lui demandais-je.
- Ouais, en fait elle est très proche de toi physiquement mais mentalement je suis content que tu n’es pas hérité de son arrogance, cela ce vois que tu n’as pas été élevé dans une famille riche.
Comme je tiquais sur cette remarque il se reprit.
- Enfin, je veux dire qu’on le voit bien que ton éducation n’est pas celle d’une enfant pourri gâté.
Il arrêta de parler pour éviter de me blesser, voyant que je m’amusais de son malaise il reprit :
- T’es différente quoi…
- T’es un peu comme elle, toi.
- Comment cela ?
- Un enfant pourri gâté lui répondis-je du tac au tac.
Il encaissa et me répondit,
- On peut dire que tu es directe.
- Ben je sais pas, je ne connais pas d’autres appartements que le tien, mais quand j’observe un peu l’intérieur et même quand je compare l’extérieur du bâtiment à ceux que l’on a vu en venant ici, il y a pas photo, je pense que tu dois faire partie de personne bien situé dans la … je cherchais mes mots.
- la société, tu es une bonne observatrice, compléta-t-il en souriant.
- Désolée, mais jusque là la société je connaissais pas. Ce qui est bizarre par ailleurs c’est que les mots dont je n’ai jamais entendu parlé et jamais utilisé me semble tout de même familier.
- Le clonage fait parti de mon programme scolaire, pour ce qui est de la théorie. Je ne connais pas grand chose sur le clonage humain mais de ce que j’ai pu en comprendre, les scientifiques ne peuvent effacer de ta mémoire tout ce qui leur plait pas ; tel que les notions sur l’amour, la société, les gens… Ils ne peuvent que les mettre de côté en quelque sorte, mais si quelqu’un t’en parle, tu as un genre de déclic et tout les mots, les notions en fin de compte te reviennent. D’un sens c’est pratique, c’est d’ailleurs pour cela que découvrir mon appartement, un peu l’extérieur, tous les objets, ne t’as pas fait un choc. Tout cela t’était en fait familier parce que Lilée les connaissaient. L’exemple même c’est que tu as fait la cuisine ce matin, je suppose pourtant que les aliments n’étaient pas les mêmes ? Le paquet de sucre ne ressemblait pas à celui que l’on t’a toujours donné ? Pourtant tu as cuisiné, utilisé les plaques chauffantes alors qu’elles ressemblent pas à celles que tu utilisais. De ce que j’ai pu comprendre, ils utilisent ça pour ne pas éveiller vos soupçons, ne pas que vous cherchiez à vous enfuir. En vous cachant tout ça, ils peuvent vous garder…
- Nous séquestrer, le coupais-je avec un sourire.
- Vous séquestrer, oui, reprit-il, sans que vous ayez envi d’aller dehors parce que vous savez ce que vous loupez. La, cela éveil uniquement votre curiosité. Que vous soyez ignorant est bénéfique pour eux cela vous maintient sous contrôle,. C’est d’ailleurs pour ça que les visites de Lilée était mal vue puisqu’elle provoquait des déclics chez toi alors que les scientifiques ne veulent pas que cela arrive.
- Pourquoi l’ont-ils laissé venir me voir alors ?
- Je suppose qu’à partir du moment où les clients payent chers pour avoir un clone de manière illégale, ils ont donc plus ou moins tous les droits sur celui-ci. Les petites crises de Lilée pour voir son clone ont donc dues être tolérés.
- Tu sais ses visites, même si ses intentions étaient « mauvaises », elles m’ont été bénéfique. Donc je ne peux pas lui en vouloir.
- Elle t’a expliqué pourquoi elle venait te voir ? me demanda-t-il.
- Au début elle m’a simplement expliqué ce que j’étais, elle répondais à mes questions, elle voyait bien que tout ce chamboulé dans ma tête. Puis peu a peu elle a cherché à me faire peur. Elle me disait que ma vie ne tenait qu’à un fil, qu’un jour je lui servirais, que j’étais une réserve à organes. Elle voyait que cela me faisait ni chaud ni froid, ça l’énervait. Puis lors de notre deuxième rencontre comme je te l’avais expliqué je l’ai rembaré et elle n’est plus jamais revenue. Je suppose que je ne l’amusais plus.
- Bizarrement, cela ne m’étonne pas d’elle, me répondit-il.
- Je ne te comprends pas, tu me dis qu’elle est joue avec les gens, que tu ne supportes pas son arrogance, que c’est une fille pourrie gâtée et pourtant c’est ton amie.
- Malgré tous ses défauts Lilée sait être une fille vraiment agréable quand elle le veut. Je la connais depuis que j’ai 4 ans et je sais de quoi je parle. On a passé de très moment avec Mathias et elle. Elle a beaucoup changé mais de temps en temps, on repasse des moments très agréables.
- Je te comprends alors.
- Tu m’as dit qu’elle t’a parlé de moi, elle t’a dit quoi ? me demanda t-il.
- Ben, elle m’a dit qu’elle n’était pas la seule à avoir un clone, ses copains en avaient aussi. Elle vous a nommé. Elle m’a parlé un peu de toi mais je me rappelle plus à quel sujet. Tiens en parlant de ça, c’est vrai que tu as un clone.
- Je l’ai appris hier, me dit-il, en détournant la tête.
- Tu comptes faire quoi ? lui ais-je demandé.
- La situation est compliquée, il y a toi déjà, je ne peux pas me permettre d’héberger deux clones à la maison alors que c’est de l’hôpital de mon père que je vous ai fait sortir. Je sais pas quoi faire. Je mets mon père dans une situation difficile et en plus j’ai le culot de les ramener à la maison. Nan, je peux vraiment pas me permettre le sortir de là-bas tout de suite.
- Qu’est ce que tu vas faire de moi ?
- Honnêtement, je n’en ais aucune idée, mais une chose est sur je ne vais pas t’abandonner maintenant, me répondit-il en me prenant la main. Ecoutes je vais devoir retourner à l’hôpital voir l’état de Lilée. Il faut pas que tu reste ici, mon père et ma mère vont bien finir par rentrer. Je vais te confier à un ami qui ne connaît pas Lilée comme ça il ne se doutera de rien.
- Tu as confiance en lui.
- Entièrement, me répondit-il.
- Alors pourquoi ne pas dire la vérité, lui demandais-je.
- Il est hors de question que je lui parle des clones, on ne sait jamais. S’il refuse de me dépanner en t’accueillant je serrais vraiment dans le pétrin. En plus il faut que je trouve un moyen de sortir mon clone de là-bas. Alors, il faut absolument que je me sois …
- débarrassé de moi, le coupais-je.
- Ce n’est pas ce que j’ai dit.
- Je comprends parfaitement que tu sois dans l’embarras par ma faute.
- Nan, je ne veux pas que tu croies ça. C’est moi qui t’es sorti de là-bas. Je savais ce que je faisais et je dois assumer.
Il ne m’avait absolument pas convainque, il était sincère avec moi, il voulait m’aider mais je voyais bien que la situation le dépassé.
Il me conduit chez son ami, un garçon très agréable. En route il m’expliqua qu’il me présenterait comme si j’étais Lilée. Je ne voulu pas l’embêter d’avantage en faisant un caprice mais le fait de me faire passer pour Lilée même si le garçon en question ne la connaissait pas ne m’enchanté pas du tout. Si bien que lorsque son ami me demanda mon nom, je lui répondis Lou. Criscioss fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire. Il partit aussitôt pour l’hôpital. Il ne me raconta ce qu’il y fit puisqu’à son retour j’étais déjà parti. Le garçon qui m’hébergea l’après midi fut très agréable. Il me laissa sa cuisine, je pus lui préparer deux trois pâtisseries qu’il mangea avec un grand sourire. Il habitait dans un petit apart quasiment tout en haut de l’immeuble. La vue y était assez impressionnante. Il me proposa de me reposer dans sa chambre si je le souhaitais. J’y suis allé pour consulter en toute discrétion mon dossier que Criscioss m’avait laissé. Plusieurs pages m’intriguèrent, visiblement elles ne faisaient pas parties de mon dossier.
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Satsuki
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 9 Mar - 13:24

Elles présentaient une image celle-ci :

Mémoire d'une speed Ville210

Il semblait que le père de Criscioss avait un projet bien plus grand pour le clonage. Une sorte de petite ville semblait être en voie de création dans un lieu inhabité.
C’est pour ça que je suis partie mais pas seulement, je refusais d’être un poids pour Criscioss. Il était clair qu’il lui fallait de l’espace pour pouvoir s’occuper de son clone, alors après tout ce qu’il avait fait pour moi je lui devais bien cela.

Le départ
Je suis donc partie. J’ai prévenu l’ami de Criscioss bien sûr, je n’allais pas partir en voleuse tout de même. Voyant que l’immeuble ne m’était pas du tout familier puisque pour descendre les 20 étages qui m’emmènerais au parking je choisissais l’escalier, il décida de m’accompagner jusque là-bas. J’ai pris un genre de bus, ce qui m’a fait marré c’est que j’en avais jamais pris de ma vie, mais je savais comment faire pour payer… Ce que m’avais dit Criscioss était bien vrai. Heureusement que Criscioss m’avais donné de l’argent cela me permis de payer ma place. Cependant j’avais l’intuition qu’avec dix euros je n’irais pas loin, alors qu’encore je n’avais aucune notion de l’argent. Arrivée à un arrêt je décidais de descendre cependant je ne savais pas où aller. Quelle idée me lancer dans l’inconnu comme ça. L’extérieur me faisait froid dans le dos dans les deux sens du termes d’une part l’inconnu me terrifier et d’une autre il faisait vraiment froid dehors.
Quand Criscioss revint me chercher, son ami lui expliqua que j’étais parti. Cette nouvelle l’étonna énormément il ne s’attendait pas à ce que je parte alors que j’étais perdu dans un monde que je n’avais jamais connu. A vrai dire moi-même, je ne savais pas ce que je pouvais bien faire.


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Kaomyss7
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMer 12 Mar - 17:07

j'adooroe cette histoire .. c'est vrai hallucinant ! tu as une imagination débordante !! ^^ je trouve que c'est bien écrit, il y a une bonne trame pour l'histoire, et le clonage vu comme ca , c'est sur que ça fait peur ..
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeLun 17 Mar - 22:18

merci beaucoup, la suite devrais pas tarder ...
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Kaotu
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeJeu 17 Avr - 17:51

Super ! Franchement, moi aussi j'adore ! J'espère pouvoir lire la suite bientôt^^
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMer 18 Juin - 19:33

Une rencontre innatendue (bis)
Un petit problème que je n’avais pas répertorié été l’arrivée de Criscioss dans MON métro volant. Je vous dis pas la tête qu’il a fait ! Je crois qu’il a cru voir arrivée d’une troisième Lilée, le pauvre il en bavait. Il est venu vers moi alors que je cherchais à détourner la tête au maximum, style j’allais passé inaperçu. On peut toujours y croire. A la base il ne cherchait pas à me retrouver du moins pas ici. Il rentrait chez lui. Il m’a attrapé le bras et m’a fait reculé pour que je me retrouve en face de lui.
- Qu’est ce que tu fais la Lilée ?
- Lou, je m’appelle Lou.
- Heu, oui Lou si tu veux mais qu’est ce que tu fais ? Mon pot’ m’a dit que tu étais parti, je t’ai cherché partout mais je ne m’attendais pas à te voir ici ! Qu’est ce qu’il s’est passé ? Il n’a pas été bien avec toi ?
- Nan, c’est pas ça du tout. Te prends pas la tête c’est juste que je ne pouvais pas rester là-bas… enfin je suis libre alors…
- Tu as raison je n’aurais jamais du te laisser là-bas c’était ridicule. Je te ramène à la maison !
Je me figea :
- Nan, nan, c’est pas ça. C’est juste que je te suis très reconnaissante de tout ce que tu as fait pour moi mais maintenant que je suis libre …
On pouvait lire une grande déception dans les yeux de Criscioss.
- Tu comptes partir ? Qu’est ce qu’il y a ? Lilée dis moi, j’ai fait quelque chose qui t’as déplu ?
- Lou insista-t-elle gentiment, Nan, tu as été parfait et très gentil.
- C’est toute la reconnaissance que tu as pour moi ? demanda-t-il déçu.
J’étais jusqu’alors souriante mais à ça remarque je fronça les sourcils, il vit au moment où il avait prononcé ces mots qu’il n’aurait pas du dire ça.
- Ah, c’est donc ça, tu me veux pour toi. Tu te sens bien peu récompenser par les risques que tu as pris pour un clone, lâcha-t-elle avec dégoût. J’avais bien vu que le cas de ton ami Lilée faisait plus que t’inquiéter de là à penser que … je ne suis pas Lilée… j’en suis bien désolé. Je te croyais différent.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, ni ce que je voulais insinuer, se défendit-il.
- C’est pas grave, je m’excuse.
Je me détachai de son emprise.
- Lou, soupira Criscioss… je … je suis désolé. J’ai jamais pensé un seul instant en venant à l’hôpital hier, ou même en voyant Lilée participer à cette course ridicule que tous ces événements allés se passer. Je suis un peu paumé, je te signale que j’ai fait évader une clone ! Merde, c’est pas rien ! Alors je veux pas que tu te trimballes comme ça dans la ville ! La police ne peut pas intervenir cela impliquerait que mon père dévoile ses agissements, vu qu’il ne le ferra pas, de ce côté-là tu n’as rien à craindre mais il va forcement faire appel à quelqu’un pour te retrouver ! Il ne peut pas te laisser gambader seule dans la nature sans agir. C’est pourquoi je m’inquiète. Si il remonte jusqu’à moi ce n’est pas grave. Je suis son fils, à part des lourdes punitions ou privations, je suis plus ou moins à l’abri mais toi … Restes, il y a aussi le problème de mon clone …
Je releva la tête et lui déclara froidement :
- Ce n’est plus mon problème.
- Je te croyais différente … à l’évidence je me suis trompé. La même détermination, la même froideur, le même égoïsme. Il s’arrêta, dans son énumération, il voulait me faire réagir et ça ne loupa pas.
- Pffff… parlons en de l’égoïsme. Qui m’a fait sortir de là-bas ?
- Moi, répondit Criscioss sans comprendre. Tu me le reproches peut-être ?
- Nan, mais c’est une forme d’égoïsme !
- Pardon ?
- Tu savais ce qu’il m’attendait…
- Oui, c’est pourquoi je t’ai aidé à t’enfuir.
- Nan, je te parle de ce qui m’attendais dehors, l’inconnu … l’absence… Tu ne peux même pas imaginer ce que je ressens ! Tout cet univers faux résumé une pièce alors qu’il y avait tellement plus, tant de choses … la liberté.
- Et c’est égoïste de vouloir t’offrir cette liberté ?
- Oui, dans ce cas précis OUI ! Tu as vu en moi une Lilée naïve avant tout, une jeune fille qui t’as fait pitié parce qu’elle RESSEMBLAIT à Lilée. Tu as soudain trouvé ça injuste. Mais au fond tu aurais ouvert la porte et découvert une fille pas forcement belle, sans intelligence visible, un clone non développé par exemple qui était condamné, tu aurais fait quoi ? Tu aurais pris peur, mais au lieu d’aller vers lui avec fascination et curiosité comme tu l’as fait avec moi, tu serrais resté planqué derrière la vitre blindée, tu n’aurais pas franchi le sas et serait sûrement reparti aussi vite. Choqué ? Oui mais sûrement sans aucune compassion.
- Tu es dure.
- Oses nier ? J’irais même jusqu'à dire que tu es amoureux de Lilée, sans trop de prétention d’ailleurs puisque c’est une évidence. Je me demande même à quoi tu as bien pu penser en me sortant de là-bas !
- Si je t’avais assimilé à Lilée, tu peux être sure que tu serrais encore en train de moisir là-bas ! Lâcha-t-il.
- Ne me mens pas ! De toute façon ça se lit dans tes yeux, lui dis-je plus calmement.
- Je te demande juste de patienter plus longtemps avant … avant de prendre ton envol. Que ça se tasse.
- Tu as déjà fait bien assez de choses, murmurais-je. Je ne pourrais jamais te remercier assez.
- Ah bon ? Maintenant tu ne me reproches plus ton évasion ? S’étonna-t-il.
- En soit, ce n’est pas ça que je te reproches, juste le fait de t’être mis dans la tête que je suis version améliorée par mon caractère de Lilée. Si tenté qu’on puisse l’améliorer.
- Je ne t’ai jamais confondu avec elle. Il m’est arrivé une fois d’inverser vos prénoms, se défendit-il.
- Si seulement ça ce résumé à ça…
Je m’arrêta un instant puis continua :
- Si j’avais été un clone quelconque, le clone d’une personne inconnue, adulte par exemple. Tu aurais fait quoi ? Tu m’aurais persuadé de rester avec toi le temps que ça se tasse ?
Devant l’absence de réponse du jeune homme, je continuais :
-Tu te serrais frotté les mains et tu te serrais dit, bon voilà j’ai fait ce que j’avais à faire, c’est déjà beaucoup, maintenant à elle de vivre sa vie !
- Lou …
- Ouuuuiii
- Pourrais-tu arrêter de raisonner comme si tu étais dans ma tête…c’est chiant !
- J’en suis consciente, seulement c’est actuellement mon seul mode de raisonnement pour deviner ce qu’il peut bien se passer dans ta tête.
- Et ben arrêtes, et laisses moi exprimer seul mon point de vue.
- En même temps tu n’as pas répondu à ma question alors il faut bien que je sois inventive.
- Alors vas-y, reposes ta question ?
- Si j’avais été une adulte quelconque, comment aurais-tu réagi ?
- Heu, Criscioss prit le temps de réfléchir et répondit. Je ne peux même pas t’affirmer que tu serais sortie de l’hôpital alors, pour ce qui est de mon offre d’hébergement… les probabilités sont faibles.
- Donc, tu admets que j’ai raison !
- Disons que tu n’avais pas totalement tort.
- Quelle différence ?
- Mon orgueil, il se racla la gorge et reprit, maintenant que tu as loupé ton arrêt et que l’on arrive au mien, je te repose ma question : Acceptes-tu de me refaire des toasts pour le repas de ce soir ?
- Formulé de cette manière je ne peux qu’accepter. Je grimaçais, il avait gagné mais ce n’était que partie remise. Je n’avais absolument pas dans l’intention de traîner chez lui. Nous sommes donc descendu au terminus et nous avons emprunté une seconde navette pour arriver aux appartements de Criscioss.

De retour chez lui (bis)
Nous nous sommes assis dans son canapé et je profitai du silence pour lui glisser une remarque :
- Je trouve ça un peu culotté quand même de me faire venir ici alors que c’est précisément ton père qui me recherche !
- J’ai reçu un message de mon père tout à l’heure, il est trop occupé par ta disparition pour rentrer à la maison. Il m’a dit qu’il restait sur place, il a un petit apart’ à l’hôpital. Et pour ce qui est de ma mère, elle est partie dans la journée, elle ne devrait pas revenir avant la fin du mois. Rassurée ?
- Bah tu sais, moi je dis ça pour toi parce que moi …
- Ben quoi ? Tu ne vas pas te laisser reprendre si facilement ?
- Oh pire… Tu sais aujourd’hui je viens de comprendre que ma vie c’est rien, une création totalement artificielle, une aberration.
- Alors tu baisses les bras ?
- Nan, je compte bien profiter de ma liberté potentielle mais je ne me fais pas de film, je ne serais jamais « humaine ». Et puis je suis totalement naïve, je ne connais rien de ce…monde. J’ai toujours été conditionnée pour vivre dans une pièce alors tout cet espace c’est trop en peu de temps.
- Tu n’es pas si naïve que ça puisque tu te rends compte de tout ça.
- Ouais mais ce n’est pas suffisant pour me fondre dans la masse. Ce que je trouve vraiment bizarre c’est ce que je fais. Regardes, j’ai pris le bus sans me poser aucune question alors que je n’en avais encore jamais pris. Et puis, je voulais aller dans un grand parc et j’ai su me diriger alors que …
- … tu n’y ai jamais allé.
- Oui c’est ça. C’est vraiment bizarre, je ne l’explique pas !
- On en a déjà parlé il me semble mais c’est vrai que c’est de plus en plus étrange.
Il pris le temps de réfléchir puis reprit :
- D’un sens, c’est plus ou moins logique. Tu es faite sur les mêmes bases que Lilée par conséquent on peut supposer que sa mémoire et la tienne ont des souvenirs communs.

Voilà la suite !!! Contente joyeux que ma fic vous plaise !!!


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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMer 6 Aoû - 15:12

fin du chapitre : De retour chez lui Lilée connaît ce monde, elle y a toujours vécue et toi, grâce à elle quelque part, tu profites de ce savoir.
- Je n’apprécie que très peu ce partage d’information à sens unique.
- Toujours est-il qu’il va te permettre de t’habituer à ta nouvelle vie à une vitesse impressionnante !
- J’ai l’impression d’être dépendante de Lilée et cette situation me déplait.
Comme pour répondre à mon soupir, Criscioss s’approcha de moi et me prit les mains :
- Faut voir que les points positifs !
- Ce n’est pas si évident …
- Je me doute mais tu n’as pas le choix.
Alors que je m’accordais quelques minutes de réflexions, mon hôte reprit :
- Je ne vais pas t’exploiter en te faisant cuisiner, me dit-il en se levant, je vais faire cuir une pizza !
Il revint à peine 5 minutes plus tard avec deux plateaux.
- Le repas de madame est servie, ironisa-t-il devant la simplicité de ce qu’il me proposait.
- Merci ! Au fait, tu es retourné à l’hôpital ?
- Oui, je n’ai pas pu m’occuper de mon clone. Trop risqué pour lui et pour moi actuellement.
- As-tu été voir Lilée ?
Criscioss grimaça mais répondit à ma question :
- Ouais, elle est sortie du coma. Elle a un problème au poumon et est actuellement sous assistance respiratoire. Je n’ai pas pu aller la voir car quand j’y suis allé il l’emmenait au bloc, cependant j’ai pu parler avec le chirurgien qui s’occupe d’elle. Sa situation n’est pas critique, elle peut s’en sortir sans clone. L’opération est risquée. Il paraissait plutôt confiant alors je ne m’inquiète pas trop. Ce sont de très bon chirurgien, l’hôpital est réputé.
- Oui, c’est sûrement pour cela que l’on ne soigne que les patients de catégorie 5. J’ai lu ça dans le dossier…
Cricsioss esquissa une grimace et devant son embarras, je me passai d’autres commentaires. Ma remarque avait jeté un silence, la pizza fut par conséquent engouffrée en moins de 10 minutes..
- Regrettes-tu ?
- Pardon ? S’étonna le garçon devant ma question.
- Regrettes-tu d’avoir découvert mon existence et de le faire payer à ton amie.
Criscioss sourit :
- Nan, mais j’ai du mal à accepté ce que je suis en train de faire à Lilée, et en même temps je ne peux cautionner ce que fait mon père.
- M’aurais-tu fait échapper juste parce que tu trouves ça contraire à tes idées ?
- Oui, bien sûr, répondit le jeune homme, heu… non, rectifia-t-il en comprenant le sens de ma question. Je n’avais pas bien compris où tu voulais en venir… Il reprit son calme devant la bourde qu’il avait failli faire et continua : parfois j’ai l’impression que tu le fait exprès Lou de m’embrouiller ! Donc je voulais dire que je ne pouvais pas cautionner ce que fait mon père, par conséquent je m’oppose à ce qu’il fait, cependant je ne t’ai pas libéré uniquement parce que je voulais agir à l’encontre de mon père. De toute façon ça revient presque au même.
Devant mon air d’incompréhension il reprit :
- J’aurais cautionné ses actes si je ne t’avais pas fait échapper… De toute façon je ne me suis pas prit la tête longtemps sur place je n’ai même pas réfléchit aux conséquences vis-à-vis de mon père, ce n’était pas le plus important. Pour tout te dire, j’ai découvert mon clone en premier, j’ai voulu le faire échapper mais c’est là que j’ai réagi sur le fait que Lilée devait en avoir un et que comme elle venait d’avoir un accident le clone allait être utilisé… enfin pas utilisé mais…
- Nan, ne t’inquiètes pas c’est le terme exact.
Il se racla la gorge et continua :
- Je suis donc allé vérifier, je t’ai découvert. La suite est simple, j’étais venu pour te délivrer, je l’ai fait.
- Si elle en avait péri, je suis persuadé que tu t’en serrais voulu de m’avoir libérer, moi, le simple petit clone, au profit de la vie de ton amie.
- Lilée ne mérite pas ta mort ! Lança Criscioss en haussant le ton.
- Ma vie et celle de Lilée ne peuvent se résumer à un simple échange ! Je valais plus qu’elle à tes yeux, je vis. Si elle était morte…
- Peu importe Lou ! S’énerva Criscioss. Tu es là, je suis là ! Je m’en serrais voulu, oui. Et après ! Comment peux-tu être si peu reconnaissante ! Ce n’est pas assez difficile pour moi ! Il faut que tu insistes, encore et toujours …Tu … tu te rends compte que tu m’en veux de t’avoir choisi ! Selon toi, qu’est ce que j’aurais pu faire de mieux ? Te laisser périr sous prétexte que tu es un clone.
- Je n’ai pas dit ça.
- Qu’est ce que j’aurais pu faire de mieux ?
- Je ne sais pas.
- Alors ne me juges pas ! Pas toi !
- Parce que je suis un clone ?
- Oui ! Parce que tu es un clone et que si tu ne soutiens même pas ta propre cause et si tu n’arrêtes pas de me faire des reproches alors que je tente aussi bien que je puisse le faire d’aider TA cause, qui le ferra ?
- Personne. Personne puisque personne ne se sent concerné, répondis-je calmement, et comme tu le précises bien cette cause, tu ne la considères même pas comme la tienne ! Même pas toi ! Le clonage devrait être l’affaire de tout le monde et non pas uniquement celle des clones !
- Ne changes pas de conversation. Comment peux-tu me dire ça ? me demanda t’il plus calmement.
- Je change de conversation si ça me chante.
- Tu m’énerves Lou.
- Je suis peut-être chiante, mes caprices te font chier, ça ne me pose aucun problème ! Tu n’avais qu’à m’oublier et me laisser dans mon bus au lieu de jouer les chevaliers servants ! Je n’arrive pas à te comprendre, c’est mon droit de me poser des questions nan ? J’ai vécu un an entre quatre murs, totalement ignorante et je ne cherchais même pas à m’enfuir parce que mon cerveau n’était pas conditionné. Qu’est ce qui me fait croire que je ne me fais pas manipuler ? Qui me dit que ça ne fait pas parti des programmes de recherches de ton père auquel tu participes ?? Rien, rien… la seule chose que je sais c’est que tu m’as sauvé au dépend de ta meilleure amie. Alors excuses moi d’avoir des doutes, mais ils sont fondés !
- Tu deviens parano ou alors tu t’humanises trop vite ? Je te préfère en clone ignorante et naïve au moins tu te poses moins de questions inutiles. Si te sauver ce n’est pas une preuve, j’avoues ne pas être en mesure de t’en donner d’autres plus convaincantes…
- Oui… j’ai aussi l’impression de devenir folle… Mais c’est trop de chose en même temps… trop de doute, de rancoeur, et de dégoût envers une société que je découvre à peine.
Je me sentais partir, une étrange sensation de vide très déplaisante.
- Je pense que tu as du mal à digérer la journée d’aujourd’hui et je préfère mettre ça sur le compte de la fatigue. Je te propose de dormir dans ma chambre ce soir, moi j’occuperais le canapé, annonça Criscioss.
Comme je ne réagissais pas il reprit :
- LOU ! Je te propose de dormir dans ma chambre. Tu y serras plus confortablement installée, si tu dors mieux peut-être que tu serras de meilleure humeur demain. Moi je vais prendre le canapé ça ne me gêne … Criscioss s’arrêta : Lou ? Tu m’écoutes ?
Il n’eut même pas le temps de me reposer la question que je m’affalai sur le canapé, inerte.
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeLun 18 Aoû - 22:48

ouahhh trop bien !! toujours aussi palpitant ! on reste accroché dessus ! la suite ! la suite ! la suite !!! ça s'arrête à un maivais moment là !!! MDR
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMar 19 Aoû - 21:30

Je déteste lire sur les écrans d'ordinateurs, ça me donne la migraine et m'explose les yeux.
N'empêche que je me suis enfilé toute ta fic en une seule lampée ! Je pense que ça résume ce que je pense de cette histoire :p
En clair au cas où : tellement sympa que je n'en ai pas décollé les yeux avant d'arriver à la fin ^^
Juste un détail que j'ai remarqué sur l'avant dernier post que tu as fait, Satsuki, par moments au lieu d'empolyer le "je" de la narration vu que c'est Lou qui raconte, tu écris "elle". Voilà !
Jane !
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMer 20 Aoû - 10:28

Merci c'est dû au fait que j'ai pârfois du mal à employer la première personne notament pour les dialogues mais je vais essayer de rectifier ça !!!
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeMer 20 Aoû - 23:01

Je remets un chapitre ! Merci de lire ma fic Mi-chan

Bizarre, bizarre

La suite, je peux vous la raconter pour la simple et bonne raison que j’étais consciente. Enfin consciente, je ne lui faisais pas une mauvaise blague mais, sans le voir, j’arrivais à l’entendre. Avec le recul je me demande si ce n’était pas tout simplement un coma, même si tout simplement n’est pas franchement le bon terme !
-Et merde ! S’exclama-t-il. Manqué plus que ça… Qu’est ce qu’il se passe ? Il y a pas deux secondes elle était en pleine forme et elle criait…
Je sentis sa main se poser sur mon front, puis il m’allongea totalement dans le canapé.
- Ok, visiblement elle s’est évanouie alors on va essayer un remède simple et efficace. Il entreprit de me secouer mais pour sur cela ne changea rien. Après, c’est un peu flou dans ma tête, des pensées se mêlaient aux miennes cela provoquait une sorte de bourdonnement, je me souviens avoir senti quelque chose de frais sur mon visage, probablement de l’eau. Le téléphone sonna :
- Allo ?

- Ah ! Salut John, je ne t’avais pas reconnu.

- C’est bien ça, ça veut dire que sa greffe a bien fonctionné !

- Mais ?

- Maintenant ?

- Je ne peux pas venir, je suis occupé là. Je suis vraiment désolé.

- Oh John ! Si je te dis que je peux pas venir c’est pas parce que je regarde la télé tu peux me croire alors pour ce qui est de notre amitié on en reparlera plus tard tu veux ? J’ai un gros souci et je ne peux pas passer le coma de Lilée en priorité même si le fait qu’elle ait replongé m’inquiète beaucoup.

- C’est normal. Je viens dès que je peux, par contre je t’appelle avant.

- Salut…
J’entendis un soupire et les raisonnement à voix haute de Criscioss reprirent :
- Lilée dans le coma, Lou évanouie. Merde ! On m’en veut personnellement ou quoi ? Encore que le coma de Lilée peut s’expliquer mais l’évanouissement de Lou je…. Oh non ! S’ecria-t-il. L’impact de Lilée sur Lou ! Je n’y avais pas pensé. Etrange mais ça coïncide.
- John ? C’est moi.

- Nan, je peux pas venir tout de suite c’est juste pour savoir : elle est tombée dans le coma il y a combien de temps ?

- Simple curiosité.

- Ouais bon… Excuses moi de t’avoir dérangé, salut.
Après plus rien, un flou total. Tout a été vite à mon réveil, moi je n’ai aucune explication. Comment mon cerveau et celui de Lilée peuvent-ils être connectés, je ne l’explique toujours pas. Toujours est-il que Criscioss m’affirme que c’est après que Lilée soit sortie du coma que je me suis réveillée ! J’étais allongée dans le lit de Criscioss. Après avoir vraiment fait le point avec mon cerveau je pus me redresser :
- Comment se fait-il que je m’évanouisse en même temps de Lilée lorsqu’elle est tombée dans le coma alors que ça ne m’a rien fait la première fois ?
- Je ne sais pas, peut-être que lors de son premier coma vous n’étiez pas encore « connectées ».
Il me passa la main dans les cheveux de façon à me les ébouriffer.
- En tout cas, reprit-il, tu m’a fait une belle frayeur.
Il m’ouvrit les bras et las, je me laissais tomber. Il passa bien dix minutes avant que je me détache de son emprise. Quelqu’un venait de sonner. Criscioss ne préféra pas ouvrir, puis, après réflexion, il me demanda d’aller dans sa chambre. Je m’étais assise sur le lit et attendait tranquillement la suite des évènements. Je ne vous dis pas quelle fut ma surprise lorsqu’un jeune garçon brun ébouriffé pénétra en trombe dans la chambre sous les divers cris de Criscioss. Il s’arrêta net devant moi.
- Tiens, salut Lilée !
Il tenait un jeu à la main et paraissait soudain très embarrassé. Il recula et se dirigea vers Criscioss.
- Excuses Criscioss, je…, je pensais pas que tu étais avec Lilée. Il se racla la gorge et devant le silence son silence continua. J’avais un nouveau jeu, expliqua-t-il en lui montrant le jeu en question. Je voulais te le faire découvrir en l’installant sur ton poste dans ta chambre mais … ce n’est pas si urgent. Je crois qu’il faut que je parte, ajouta-t-il en grimaçant.
- Oui, oui et oui ! s’écria Criscioss fou de rage. On ne t’a jamais appris à dire bonjour, merde qu’est ce qui t’as pris de filer aussi rapidement vers ma chambre ! Tout ça pour un jeu, soupira-t-il.
Le jeune garçon ouvrit la bouche mais aucun son n’en sorti. Se sentant légèrement ridicule la bouche ouverte il la referma. Pour toute réponse, Criscioss lui prit la main et l’entraîna vers la porte, l’ouvrit et lui désigna le couloir. Manière expéditive pour faire comprendre à quelqu’un qu’il faut qu’il parte sans avoir à prononcer le moindre mot. Le brundinet passa rapidement le seuil de la porte, se retourna vers Criscioss et s’écria :
- C’est trop cool que vous soyez ensemble ! Il leva son pouce en signe de victoire et s’éclipsa en manquant de se prendre un coup de pied aux fesses.
Criscioss referma la porte et je m’approchai de lui.
- Excuses-le, il est … comment dire … un peu con. Enfin reprit-il, si je ne m’étais pas gouré de bouton aussi, il n’aurait jamais eu l’occasion de rentrer dans la maison et de …, bref, s’arrêta-t-il.
Mon sourire face à la situation l’embarrassa mais je ne pouvais me contenir.
- C’est si mal pour une fille d’être découverte sans la chambre d’un garçon ?
- Nan…nan, rigola-t-il comme pour évacuer son gêne. C’est mon voisin, et bon, il est un peu dérangé. Il a une vision assez spécial des relations filles – garçons et je ne te cacherais pas qu’il m’exaspère.
L’incident s’arrêta là. Par chance, son voisin dont j’appris que le nom était Samy, n’était pas au courant de la situation de Lilée. Il n’avait donc pas été surpris et cela arrangeait bien nos affaires.
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeDim 24 Aoû - 22:09

trotrop bien !!!! la suite ! la suiteuhhhhhhhh !! J'adore trop je suis accro ! t'as trop d'imagination ! ^^
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 18:23

Le dernier jour

Quelques jours passèrent. Au fur et à mesure que l’absence de son père se prolongeait, mon installation temporaire chez Criscioss continuait. Je me sentais assez faible et je passais plus d’un tiers du temps à dormir. Criscioss quand à lui était au petit soin avec moi. Il s’occupait de moi non-stop hormis lorsqu’il partait rendre visite à Lilée toujours à l’hôpital. J’avoue que cette situation me paraissait spéciale, non pas qu’être dorlotée me déplaisait, après deux années de solitudes c’est assez agréable mais il me restait comme une sensation de lâcheté que je ne m’expliquais pas encore. Le dernier jour que je passai chez lui fut un samedi. La matinée avait été parfaite. Je ne m’étais pas levée tard contrairement aux premiers jours de la semaine et Criscioss m’avait fait découvrir que nombreuses choses via le réseau galax7. Au fond, rien ne me surprenait vraiment puisque le lien que j’entretenais avec Lilée m’habituait presque automatiquement à toutes ses nouveautés. Après le repas du midi, pour s’occuper nous avions commencé un peu de gym sur son tapis de course. Après 14h, il m’avait prévenu qu’il se rendrait à l’hôpital pour voir son clone et Lilée par la même occasion. Nous étions en pleine conversation lorsque l’interphone se déclencha. Criscioss se dirigea vers la porte et en prenant soin de ne pas se tromper de bouton il actionna la commande de dialogue.
- John ! S’étonna-t-il en voyant son image.
- Je suis venu te voir, tu m’ouvres s’il te plait.
Criscioss me fit un signe et je retournai dans sa chambre. J’entendis la porte s’ouvrir et je me collai à la porte pour écouter la conversation.
- Lilée, s’écria Criscioss. Que fais tu ici ? John tu aurais pu me dire qu’elle était avec toi. Tu as eu le droit de sortir ? Plus calmement continua-t-il. C’est gentil d’être passé me voir, j’ignorais que tu sortais aujourd’hui. C’est Lilée qui visiblement craqua la première.
- Fais la sortir ! Ordonna-t-elle d’un ton sec.
- Qui ? De quoi tu parles ? S’étonna Criscioss.
- Te fous pas de ma gueule Cris. Dis lui de venir !
- Mais de qui tu parles Lilée…
- Qui avait le badge qui permettait d’accéder à n’importe qu’elle pièce de l’hôpital en cas d’urgence.
- Qui était assez con pour faire une connerie pareille ? Compléta John.
- De quoi vous parlez ? Cria Criscioss qui feignait de comprendre.
- Dis à mon putain de clone de ramener sa gueule ! Enchaîna Lilée sur le même ton.
Un silence se fit entendre, plus un mot, plus un seul mot… Un silence de mort qui m’angoissait. J’imaginais la scène qui pouvait se passer de l’autre côté de la porte. Des regards pleins de haines devaient s’échanger. Je rompis le silence par le grincement de la porte et m’immobilisa sur le pas de la porte. Deux regards venaient de se poser sur moi. Celui de Criscioss fuyait la scène, il détournait la tête vers ses anciens compagnons. Je quitta la chambre et m’approcha d’eux. Lilée allait se jeter sur moi mais Criscioss lui attrapa le bras. John allait s’interposer mais s’arrêta lorsque Criscioss lâcha Lilée.
- Je ne te raconte pas ma surprise lorsque j’ai appelé Samy au téléphone pour parler à sa sœur, et qu’il m’a appris qu’il avait un scoop, que toi et Lilée vous étiez ensemble, qu’il venait de vous voir à l’instant chez toi. Le plus surprenant était que Lilée, la vraie, insista-t-il, était juste à côté de moi… La suite n’était pas difficile à comprendre, enchaîna-t-il et nous avons bien du confirmer l’hypothèse par laquelle…
- Tu nous avais trahi, coupa Lilée, tu m’avais trahie. Et la plus belle des trahisons n’est ce pas ?
- Samy, soupira Criscioss qui ne savait que répondre, Samy…
- Tu as mis ma vie en danger pour te taper mon clone, assena Lilée. Bravo, lança-t-elle avec mépris.
- C’est ce que tu crois, s’étonna Criscioss, tu me fais pitié Lilée.
- Alors si c’est pas pour une histoire de cul pourquoi l’as-tu fait échapper alors que tu savais pertinemment qu’elle m’était nécessaire pour mon opération.
- Parce que justement, je savais pertinemment qu’elle était nécessaire pour ton opération, répéta plus fort Criscioss.
- Une vie pour une vie, fit remarquer John. Un clone n’a pas de passé, pas d’avenir. Lilée est bien là elle, en chair et en os.
- C’est faux ! Tu es le premier à combattre l’injustice John. Le clonage est une injustice !
- Oui, mais pas quand il s’agit de mes amis, répondit-il sèchement.
- Lilée a eu un accident parce qu’elle concourait dans une course débile !
- Et après, rétorqua Lilée. Un clone est une réserve à organe, rien de plus !
- J’en ai rien à faire de vos réprimandes, j’ai fait ce qu’il me semblait juste. Dénoncez-moi faîtes ce qu’il vous plait je n’en ai strictement rien à faire…
- Tu m’avais dit que tu avais une autre priorité que Lilée, lorsqu’elle était retombée dans le coma, ne me dit pas que c’était juste pour t’occuper du clone.
- Le clone s’appelle Lou, grognais-je.
- On t’a pas sonné toi ! Lança Lilée. Lou, rigola-t-elle, on aura tout entendu. Depuis quand les clones s’autorisent à se donner des petits noms.
- Laisses-là tranquille ! Rétorqua Criscioss. Pour ta gouverne John, lorsque Lilée est retombée dans le coma l’effet s’est tout de suite répercuté sur Lou.
- Et après ? S’enquit Lilée. Quelle importance ?
- Vous entretenez un lien. Toi et Lou ! Cela n’est pas normal ! Elle n’est pas simplement ton clone. Elle souffre lorsque tu souffres, elle…
- Original, le coupa Lilée.
- C’est tout ce que ça t’évoque, s’interloqua Criscioss.
- Tu veux que je pleure pour les souffrances que je cause à mon clone, tu me fais rire Criscioss.
- Et toi tu me fais pitié. Sortez de chez moi ! Cria-t-il. Dénoncez moi, allez voir les flics, mon père… Ce que vous voulez mais dégagez de chez moi !
- Pas sans elle, répondit calmement Lilée.
- Je ne te laisserais pas partir avec elle.
- Moi non plus.
John qui jusque là m’observait et ne s’initiait plus dans la conversation détourna son regard vers Lilée.
- Laissons les !
- Pardon ?
- On s’en va, répéta John. Avoir un clone est puni par la loi, tu veux faire quoi ? Porter plainte et TE retrouver en taule.
- Merci de ton soutien John… soupira Lilée.
Puis ils sont partis, pour Lilée c’était d’un pas rapide et claquant, pour John c’était sur de l’amertume. Ce fut peut-être une déchirure pour Criscioss mais je ne puis le dire avec certitude, cependant il était évident que la scène qui venait de se produire mettait fin aux doutes de Criscioss. Je ne savais absolument pas où me mettre, Criscioss s’était enfermé dans sa chambre et moi je restais impuissante, assise sur le canapé. Plusieurs points se bousculaient en moi mais une chose refaisait surface, ce besoin de fuir très loin. Ce fut au moment où j’ouvris la porte que Criscioss décida de sortir de sa chambre. Pas de bol… Il s’approcha de moi le regard sombre.
- Encore envie de t’enfuir loin, envie de liberté ?
- Je ne peux pas te dire que je n’y ai pas songé sérieusement répondis-je en souriant tout en relâchant la poignée de la porte.
- Tu te sens emprisonnée à mes côtés ? demanda-t-il tranquillement.
- Tout cela devient trop grave et je veux être la seule à payer le prix de ma liberté.
Je referma la porte et suivis Criscioss qui partait s’asseoir nonchalamment dans le canapé.
- J’assume mes actes.
- Et j’assumerais les miens. Tu as perdu deux amis par ma faute.
- Si je les ai perdu c’est qu’ils n’étaient pas mes amis vraisemblablement.
- C’est possible mais Criscioss écoutes-moi cette fois ! Tu es déjà allé trop loin… Je vais partir, commencer à vivre et ma vie, ta vie continuera normalement et c’est normal ! Nous n’avons rien fait de mal.
- Lou, soupira Criscioss, il est inutile que tu partes, ils ne peuvent rien contre nous ! s’exclama-t-il. Nous sommes intouchables puisque nous sommes du côté de la loi et ceux qui pratiquent le clonage, mon père, Lilée et tous les autres sont les coupables.
- Ils ne me lâcheront jamais Criscioss.
- Ils ne nous lâcherons jamais. Mais qu’importe ! Tout au plus John et Lilée me dénonceront auprès de mon père. Il suffit donc de partir de cet apart’ et ils ne nous retrouverons pas.
Son sourire et son enthousiasme me réchauffaient le cœur mais cela n’avait pas beaucoup d’importance puisque nous n’allions pas pouvoir fuir toute notre vie.

Voilà la suite... Merci à ceux qui lisent ma fic !
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 20:39

C'est tropt rooop bien ! je me suis tout enfilé d'un coup !! ^^ C'est normal qu'on lise, Enffin pour ma part en tout cas, parce que c'est suuuper !! ^^ J'adore trop ! je dois avouer qu'une histoire de ce genre, plutôt futuriste, tout en étant un peu irréelle, je n'y avait pas pensé ^^ C'est pas vraiment le style d'histoires que j'écris... Il n'empêche que j'adoooree ^^ Continue comme ça tu es trèèès bien partie ^^
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeVen 5 Sep - 22:01

J'ai une question stupide.
MAIS QU'EST-CE QUE TU FABRIQUES EN SCIENTIFIQUE AVEC UNE TELLE AISANCE D'ECRITURE ?????
S'il te plaît... Une suite !!
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeSam 25 Oct - 14:50

merci ça me fait bien plaisir, la suite ne saurrais tarder !
Bisouxx
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeSam 1 Nov - 19:32

La fuite

Criscioss boucla son sac en peu de temps, pour ce qui était de mon cas cela fut très rapide je n’avais rien ! Il insista quand même pour que je prenne un sac et quelques habits, un survêtement appartenant à sa mère ainsi que des choses de premières nécessités. Où allions nous ? Il est certain que je n’en avais aucune idée mais l’important était bien de partir, le reste serrait de l’improvisation. Nous avons pris deux métros volants que Criscioss a payé directement avec de l’argent pour éviter qu’une quelconque personne nous suive à la trace. Il avait pris sa carte mais savait pertinemment qu’il ne l’utiliserait pas.
Quelques jours se sont passés, nous étions arrivés dans le Nord de la ville à la bordure. La différence avec le centre de la ville était assez troublante. Plus de hauts buildings, plus de métro volant plus rien hormis des plaines et des canyons à perte de vue, parsemer par de nombreux sites. Nous logions d’un un modeste camping et en passant près de nos voisins, du fait que leur télé tournait tout le temps, nous pouvions suivre en partie l’actualité. Disons que nous nous arrangions pour passer devant le plus lentement possible. Mais chaque jour nous n’en apprenions pas plus. On est donc reparti, on a récupéré nos sacs et on l’a franchit ce point de non retour, on est allé à la gare en bordure de ville et on est parti pour Vylia. Là-bas, Criscioss avait trouvé un endroit où nous poser, un appartement secondaire d’un de ses amis dont il possédait la clé. Un appartement assez grand parmi cinquante appartements de la tour. Ici, personnes nous trouveraient. De plus, l’appartement possédait chambre, une grande salle-salon et surtout un paysage superbe. Je n’avais jamais vu ça et Criscioss s’amusait de voir ma tête collée au carreau. Des canyons, c’était énorme, énormément magnifique !
- Je suppose que ton ami qui nous prête cet appartement doit faire parti de tes riches amis ?
- Effectivement, ces parcelles sont vendus très chers.

Jusqu’au bout

Quelques jours passèrent et je sentais la grande détermination de Criscioss flancher. Vu dans quel pétrin on était j’ai réussi à la convaincre d’aller jusqu’au bout, délivrer son clone. Il partit très le matin et revint avec lui vers la fin de la journée. Lorsque je leur ai ouvert la porte j’ai été bousculé par ces jumeaux parfaits. Ils se ressemblaient trait pour trait, l’unique différence résidait dans leur coupe de cheveux. L’un court, l’autre long, au moins je ne me tromperais pas. Criscioss me raconta vaguement comment il avait réussi à le faire sortir de l’hôpital. Rien de bien difficile puisqu’il avait le pass fait par son père qui avait déjà servi à ma délivrer. Il n’eut pas de problème, il n’y avait pas de garde, après tout, tout cela était fait dans la clandestinité la plus secrète.
Au fil des absences de Criscioss, je me familiarisais avec son « autre ». Après quelques jours il commença à prendre ses repères et à être moins paumé. Il se baptisa Aioross. Nous nous comprenions parfaitement, après tout nous avions vécu la même chose.
J’ai adoré tous ces moments passés sur Vylia, des moments plus qu’inoubliables avec Aioross et Criscioss, où tout l’enfer que j’avais vécu s’effaçait de ma mémoire au fil des jours. Criscioss n’était pas toujours là, à vrai dire, il occupait l’appartement à mi-temps. Toujours au regret de partir, il revenait quelques fois, tard le soir et ne nous parlait que très peu de ses discussions avec Lilée et John. Un jour qu’il rentrait plus tard qu’à son habitude Aioross et moi avions eu une grande conversation, nous nous sommes rapprochés et au cours d’un grand moment de fou rire qu’il m’embrassa. Ce fut de courte durée mais l’on ne pouvait pas dire que cela avait eu pour effet secondaire de nous écarter. C’est au moment où je lui expliquais que je n’avais pas compris ledit argument, qu’il murmura « je peux articuler » tout en m’attirant à lui que Criscioss fit son entrée dans l’appartement. Comme nous étions dans la pièce principale, il eut, dès l’ouverture de la porte un gros plan sur la scène. Je crois sincèrement que c’est ce jour là qu’un fossé c’est creusé entre nous. « Officiellement » Aioross et moi n’étions absolument pas ensemble mais notre proximité semblait, depuis ce jour, exaspérer Criscioss. Un matin, Aioross était parti faire une commission et Criscioss s’assit à côté de mon matelas. Il me réveilla en douceur :
- Lou… murmura-t-il.
- Hum…
- Lou ? Désolé de te réveiller mais il faudrait que l’on parle.
Je me redressai, enroulée dans mon duvet et il reprit.
- J’aimerais te parler un peu, je ne voulais pas te réveiller mais comme je voulais te parler seul à seul, je profite donc de l’absence d’Aioross.
- Qu’est ce qu’il y a ? M’enquis-je en me frottant le cou, signe que je m’étais mal endormi.
- Je ne sais pas ce qu’il se passe entre Aioross et toi, même si vous n’êtes pas réellement ensemble je vois bien qu’il y a beaucoup d’affection entre vous. Vous êtes très proches, c’est génial mais je n’arrête pas de réfléchir et je ne suis plus sûr maintenant d’avoir ma place dans cette maison.
Qu’est ce qu’il lui arrivait ? Il ne comptait pas partir quand même ?
- Je ne suis pas à ma place ici, répéta-t-il devant mon mutisme. Mon clone, Aioross, se reprit-il rapidement, prend une place plus importante que je ne l’aurais pensé.
- Aioross et quelqu’un de formidable, il comprend réellement ce que j’ai vécu, répondis-je simplement, peu certaine de bien comprendre le problème.
- Je suis tout aussi capable de te comprendre…Même si je n’ai pas vécu des choses similaires.
- Que se passe-t-il Criscioss ? Demandais-je, sûr de vouloir maintenant comprendre que quoi il s’agissait.
- Je n’arrive pas à imaginer l’avenir et cela me perturbe. Je pensais que tout les deux… mais tous les trois ce n’est pas possible. Je ne veux pas être en compétition, continua-t-il sur la même lancée, surtout en compétition avec moi-même, enfin avec mon autre moi. Difficile de la battre… soupira-t-il.
- Il n’y a pas de compétition, affirmai-je en fronçant les sourcils.
- Si, insista-t-il. Depuis qu’Aioross est là il y en a une, pour toi, et je n’y trouve pas ma place.
- je ne suis pas un trophée, m’écriai-je vexée.
- Lou… ne t’emporte pas, c’est vraiment compliqué.
- Criscioss, je suis une clone comme tu aimes tant à nous le rappeler, toi tu as une vie qui t’attends, une famille. Nous on est des fugitifs.
- Une famille, s’amusa-t-il. Tu as vu MA famille ! S’exclama-t-il en haussant le ton. Je n’existe même pas à leurs yeux. Cela fait un moment que je suis parti et personne ne s’inquiète !
- Ne renies pas ta famille ainsi, surtout devant moi, tu n’imagines même pas ce que c’est que de ne pas en avoir du tout, ce que c’est que de savoir que l’on a été crée par des scientifiques dans des laboratoires, des hôpitaux.
- Nous pourrions faire valoir vos droits, le droit que tous les clones ont, celui de vivre, affirma-t-il en changeant d’argument.
- Je n’y crois que très peu …
- C’est donc ainsi que tu vois votre avenir ? S’emporta-t-il.
- Nan, nous ne pouvons dépendre de toi.
- « Nous », répéta-t-il colérique. Je te parle de toi, de moi. Aioross…
- Aioross est comme moi !
- Alors c’est lui que tu as choisi.
- Je ne parle pas de choix, mais de notre avenir à Aioross et moi qui sommes des clones. J’insistai encore plus sur le Aioross et moi. Je n’ai choisi personne, soupirai-je contrarié par ce qu’il essayais de me faire dire. Je parle simplement de notre avenir à nous deux qui n’existons pas aux yeux de la société.
- Nous deux, nous pourrions avoir un avenir ! Mon père est riche, nous pouvons le faire chanter, partir au bout du monde là où il ne nous trouvera pas.
- Et Aioross ?
- S’il change d’état pas de problème pour lui, il pourra trouver un travail, vivre sa vie.
Je pouvais lire une lueur d’espoir dans ses yeux. Cela m’embêtai.
- C’est ce que je veux aussi pour moi. Répondis-je plus calmement.
- Et ce n’est pas compliqué à réaliser, mon père est riche, insista-t-il. L’argent ne serra pas un problème. Nous deux se…
- Ce n’est qu’un rêve Criscioss, le coupai-je. Réveilles-toi ! Je veux une vie normale, la vie de monsieur tout le monde, la plus banale possible, insistai-je, pourvu que je sois heureuse.
- Je peux te l’offrir, je peux et je veux cela pour toi.
- Et ta famille ? Tentai-je de la raisonner par tous les arguments qui me venaient à l’esprit.
- Tant pis pour eux, peut-être qu’un jour ils auront enfin des remords et se rendront compte que j’existais.
S’en était trop, j’étais décidée à couper court à la conversation.
- Je ne désire pas être le jouet d’un gosse de riche qui ne sait plus quoi faire pour amener de la nouveauté dans sa vie et qui cherche le premier truc qui lui passe par la main pour faire réagir ses parents sur son malheur !
Nous entendîmes la porte s’ouvrir, c’était Aioross qui rentrait. Criscioss ne me lâchait pas du regard, un regard froid, amer. Il se retourna et claqua la porte en partant. J’entendis les brides d’un échange entre Criscioss et Aioross, puis une deuxième porte claqua et plus rien. Je repris mon calme et me pencha pour voir sous le lit. Pour sûr, cette journée ici serrait la dernière. Je sortis un large sac qui traîné là et y déposa les quelques affaires prêtées par Criscioss. Après avoir remis le sac sous le lit je me dirigeai vers la salle. Mon intuition me disait que je n’y trouverais qu’Aioross, ce qui fut le cas. Il était planté devant un écran holographique assit dans le canapé. Je le rejoins et nous ne parlâmes pas des événements qu’il venait de se passer. Je ne savais d’ailleurs pas quelle excuse bidon avait utilisé Criscioss pour expliquer sa colère. Vers midi, comme à son habitude, Aioross partit vers la ville, il me proposa de venir mais je refusai, voyant déjà en cette sortie le moment propice pour me carapater.
L’après-midi même je faussais compagnie à mes camarades avec mon sac et 50 euros empruntés à Criscioss. Comme il me l’avait dit, son père était riche, j’estimais donc que 50 euros ne le ruinerait pas.

Direction ailleurs

Je marchais le long du quai, la nuit commençait à tombée. J’avais mis du temps à venir jusqu’ici. La raison principale était que je n’y avais pas été directement, j’avais voulu traîner un peu devant les canyons. Où pouvais-je aller ? Après quelques instants de réflexion en regardant le grand panneau holo annonçant les tarifs et les destinations je pris une place dans le train aérien direction Bess.
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Satsuki
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MessageSujet: Re: Mémoire d'une speed   Mémoire d'une speed Icon_minitimeSam 1 Nov - 20:12

Je m’approchai du troisième rang, le train était bondé et je n’avais pas trouvé de place au premier étage. Un homme regardait par la fenêtre. Je ne me sentais pas trop à mon aise et aurais mille fois préféré une place seule mais bon si je voulais partir d’ici, il était temps de faire des concessions.
- Je peux m’asseoir ?
- Bien sûr Lou, me répondit une voix familière. L’homme se retourna vers moi et ce fut le choc.
- A…Aioross ! Que fais-tu là ? Décidément à chaque fois il y en a un ! Quand c’est pas Criscioss c’est toi !
Un homme attendait derrière moi que je libère l’allée centrale pour trouver une place. Aioross me désigna le signe avec la main et je ne pus que m’asseoir, non sans soupirer.
- Nous avons eu une longue conversation avec Criscioss. Il m’a avoué avoir des sentiments pour toi, des projets. Choses que je n’ignorais qu’à moitié. Il m’a aussi dit s’être disputé avec toi.
- Pourquoi ce n’est pas lui qui est venu me chercher ?
- J’aspire à la même vie que toi, lâcha-t-il.
- Alors vous étiez réellement en compétition ! Je ne comprends pas, tu ne réponds pas à ma question !
- Parce qu’il ne sait pas que tu es là petite capricieuse, s’amusa-t-il. Cela dit je tiens à préciser qu’il n’y avait pas de compétition. Nous deux, on était très proches et Criscioss l’interprétait mal. Nos gestes tendres, notre baiser lorsqu’il a ouvert la porte, cela n’a donné aucune relation sérieuse mais c’était tout ce qu’il n’avait pas de toi.
- Que fais-tu ici alors si tu ne me cours pas après ?
Son sourire m’inquiéta, il continua :
- Je me suis légèrement disputé avec lui, moi aussi, grimaça-t-il. Ton départ l’a rendu fou, désagréables et surtout très accusateur. J’ai pris mes affaires et je suis parti. Je me suis retrouvé ici, le lieu le plus adapté à un départ, comme toi, j’ai pris un billet pour la destination la plus éloignée, Bess et je me suis assis ici. Après je t’ai aperçu par la vitre, coup de chance le train était bondé. J’ai fait ne sorte que personne ne s’assoit à côté de moi et j’ai attendu ton arrivée au deuxième étage en espérant qu’aucune place ne se libère auquel cas j’aurais du te chercher dans le train. Maintenant, à moi de poser les questions ! Pourquoi t’es partie ?
- Comme Criscioss te l’a dit visiblement, je me suis disputée avec lui se matin. Nous avons eu une grande discussion. Il voulait fuir avec moi grâce à l’argent de ses parents.
- Quel est le problème alors ? N’est ce pas ce que tu cherches aussi ?
- Si mais… Je blêmis.
- Il y a autre chose. Lou, qu’est ce que tu as découvert ?
- Dans les dossiers que nous avons feuilleté rapidement le soir dernier, j’ai trouvé des choses assez instructives. Notre espérance est limitée à vingt ans.
- Vingt ans ! S’étonna Aioross. Comment est-ce possible ?
- Nous sommes des clones.
- Cela veut dire que …
Devant son hésitation je continuais.
- Que normalement à vingt ans on est à un cinquième de sa vie, mais nous à trois ans, on est aussi à un cinquième de notre vie. Concrètement nous ne dépasserons jamais les quarante ans, physiquement. C’est ce qu’ils nomment les « speeds ».
- Une sous catégorie de clone ?
- nan, tous les clones sont des speeds, mais certains humains peuvent l’être aussi. Cela peut être dû à une maladie spécifique.
- Nous sommes des speeds, articula Aioross comme si le mot était difficile à prononcer.
Mais non seulement il était difficile à prononcer mais il était d’autant plus difficile de comprendre pourquoi. Pourquoi allions nous mourir si jeunes ? Vers trente-trois ans. J’en avais presque dix-huit déjà.
- Alors tu vois, peut être que j’aurais du m’installer avec lui, peut être qu’un jour nos sentiments auraient été partagé mais à quoi cela aurait-il servit puisque dans une quinzaine d’années, je vais mourir. Pourquoi ?
- Tu aurais pu lui expliquer peut être ?
- Je lui enverrais une lettre, un message, je l’appellerais, mais j’ai besoin de temps pour digérer tous ça, j’ai besoin de partir loin. Mais tu es d’accord avec moi, m’inquiétai-je. Il a une vie, je ne dois pas faire obstacle et la gâcher ?
- Ce n’est pas son avis, j’en suis presque sûr mais quoi qu’il arrive nous sommes clones, nous sommes nés ainsi, nous vivrons ainsi. Nous sommes à part et je crois qu’il faut définitivement se le mettre dans le crâne. Que ferrons nous arrivé à Bess ? Me demanda-t-il.
- On trouve un petit boulot et on commence à vivre, lui répondis-je avec un demi sourire et un peu plus de conviction.
Je cherchais en Aioross un soutien désespéré d’une part capable de me raisonner et d’expliquer mon acte mais surtout une épaule solide sur laquelle je pourrais me reposer, comme ce jour, ou tout c’était effondrait.

Le début de la fin

L’avenir est dans le clonage…
Et son père avait vu juste. Il aurait peut-être dû, ce jour là, entendre les paroles que son père avait voulu lui glisser discrètement, peut-être que cette phrase aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Le clonage, une cause presque perdue d’avance en raison de la fascination des gens, une cause dont ils n’ont pas finit t’entendre parler.
Les clones n’ont pas été libérés…
Certains politiques avaient, selon certaines rumeurs, tentés d’appliquer la catégorie sociale : prisonnier d’état, à tous les clones découverts dans l’hôpital du père de Criscioss. Sans espoir visiblement, et l’argumentation en tribunal avait été simple « c’est le seul rang qui leur retire tous leur droit », de quoi foutre la chair de poule …
78 clones sont actuellement « détenus » par l’état…
Ils enchaînent les séances au tribunal mais aucunes avancées judicaires ne se font savoir. A croire qu’ils traitent des aliens et qu’ils sont impuissant face à ce qu’il se passe. Le souci c’est principalement les plaintes de membres clonés. Ils sont jugés eux-mêmes pour infraction mais ils portent plaintes car il refuse de voir leur double se trimballer en liberté. Certains clones intéressent même les cinéastes puisqu’ils sont les clones d’acteurs. Hallucinant comme certaines personnes n’en non rien à faire de ce qu’il se passe… Pour ce qui est de notre cas il est simple, nous sommes actuellement recherchés par la police. Vous vous rendez compte ! Le pire je crois c’est qu’il n’y a pas de motif réel. Les journaux parlent de délit de fuite. Et puis quoi encore, on n’a pas tué quelqu’un !! D’autres annoncent notre infraction comme une absence de coopération avec les forces de l’ordre. Ils considèrent sûrement que pour être considérés comme des êtres humains il faut se soustraire à la loi. Nous, on trouve que 78 clones c’est suffisant, que l’on n’apporterait pas grand-chose de plus.
J’ai baissé les bras …
J’ai abandonné et je ne défends plus les clones dans la clandestinité. Aioross me tape sur l’épaule, il ne veut pas que j’arrête mes mémoires sur cette phrase ! Le vrai problème c’est qu’il ne veut pas seulement que je rajoute quelques lignes, il souhaite que je continue mes mémoires cependant j’estime qu’elles n’ont plus assez d’importance pour méritée d’être lues. Peut-être suis-je blasée de la bêtise humaine… Toujours est-il que je m’accorde le droit de faire une pause, un break.
Je me préoccupe actuellement de faire naître mes enfants dans un endroit calme. Loin de cette folie !! Après … après je crois que nous nous battrons pour faire valoir nos droits, de l’extérieur bien entendu. C’est encore là que nous avons le plus de poids ! Nous sommes plus que motivé puisque nous défendrons aussi nos enfants pour leur permettre de vivre dans la paix et d’avoir une vie normale. Pas facile de naître clone… enfin, eux ne sont pas clones mais bon, enfants de clones ou fils de fugitifs… Ce que les gens doivent avant tout se mettre dans la tête c’est que l’espérance de vie d’un clone est de 20 ans, alors cette crise finira par passer, notre mort arrivera plus tôt qu’ils ne le pensent puisque la plupart des clones ont déjà été crée depuis un certain temps. Mais je suppose qu’au fond notre vie est sans importance et que le vrai procès scellera avant tout l’existence des clonages humains. Une guerre est maintenant déclenchée à ciel ouvert, une guerre qui oppose pro clonage et anti clonage. L’ennui c’est que tout les pro clonages sont pour que les clones réintègrent l’hôpital et que certaines personnes contre le clonage désirent carrément que nous soyons emprisonné et que le clonage s’arrête. Au final ceux qui nous défendent vraiment ne sont pas si nombreux et ne sont pas ceux qui ont le plus de poids dans la société. Avec ma catégorie indéfinie et mon rang 0, je trouve notre engagement quelque peu dérisoire.


Dernière édition par Satsuki le Sam 1 Nov - 21:17, édité 1 fois
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