Les femmes viennent de Vénus, et les hommes de Mars

Une mes histoires, dont voici les premier chapitre. Soyez indulgent vec moi, siouplaît ^^ Et mettez un petit comm siouplaît !!!

Les femmes viennent de Vénus, et les hommes de Mars

PARTIE I : SUR VENUS

Chapitre 1 : Tisha et Hatios

Tisha leva la tête. Le soleil de plomb lui brûlait la peau et les yeux. Le paysage autour d'elle était desseché et aride.
Sur cette maudite planète, il n'y avait ni place à l'ombre ni flaque d'eau fraîche. Toutes les femmes se battaient pour la moindre gouttelette tiède. Toutes les femmes, et seulement elles, car il n'y avait pas d'homme sur Vénus, en dehors des enfants âgés de moins de quinze ans.
Tisha continua sa route, vers le puits le plus proche, à quelques kilomètres à l'Est. Si les femmes savaient aller dans l'espace et fabriquer maints objets destinés à la survie dans le néant, elles refusaient catégoriquement du modifier l'aspect de leur planète. La peau noire de la jeune fille avait beau être habituée à la chaleur de Vénus, cela ne l'empêchait pas de transpirer et de peiner en portant les jarres vides vers le puits. Elle noua la corde à l'anse de la première et la laissa descendre lentement vers l'eau.
Quand elle eut fini de remplir tous ses pots, elle les cala sur ses épaules à l'aide une perche posée en travers de son cou et s'en retourna vers son village. Sa mère balayait le bord de leur case. Sa soeur et son petit frère jouaient à cache-cache dans la poussière. La jeune fille posa ses cruche à l'ombre et sortit retrouver son ami Hatios. Il aurait quinze ans dans une semaine. Dans une semaine elle ne le reverrai plus. Elle commença à grimper sur le vieil Exio, l'arbre séculaire du village, puis elle s'assit sur une branche. Son visage s'éclaira et elle cria « Hatios » . Son ami leva la tête et aperçut son amie perchée sur l'arbre. Il la salua et se hissa à ses côtés.
Le soleil déclinait et Tisha sourit à Hatios.
-Alors ta mère, elle va mieux ? demanda la jeune fille.
-Oui, la fièvre baisse, elle peut se lever. Bien sûr, ce n'est pas encore ça, mais j'espère qu'elle ne fera pas une rechute.
Hatios baissa les yeux.
-Tisha ?
-Oui ?
-Lorsque je serais parti, promets-moi de veiller sur ma mère.
-Autant que sur la mienne, je te le jure.
-Merci.
Le garçon ferma les yeux.
-J'ai peur, avoua-t-il à son amie, j'ai tellement peur. Qu'est-ce qui m'attends sur cette planète ? Est-ce que je vous reverrai un jour, toi, mère et tous les autres ?
-Je comprends, murmura Tisha. On se reverra, je ne pourrais pas vivre sur Vénus sans toi, Hatios. Et puis tu sais, la Doyenne nous a parlé, il y a quelques jours, de cette cérémonie où toutes les personnes de Vénus et Mars agées d'entre 15 et 45 années se retrouvent sur une autre planète. On se reverra là-bas.
La jeune fille serra son ami dans ses bras, et tous les deux descendirent de l'arbre pour retourner dans leur case respective, car le lendemain se déroulait la fête d'accomplissement des jeunes garçons de quinze ans, qui leur promettait un départ proche pour Mars. Elle entra et vit sa mère endormie, son petit frère Eqam dans les bras. Elle s'allongea à leurs côtés et sombra dans un sommeil profonds, peuplés de rêves étranges où la cérémonie et Hatios revenaient sans cesse.

La Doyenne levait les bras et psalmodiait sur un rythme qui mettait l'assemblée réunie autour d'elle mal à l'aise. La transe dans laquelle tous semblaient plongés les faisait tranpirer et de grosses gouttes de sueurs roulaient sur leur front. Puis la litanie cessa d'un coup et chacun reprit ses esprits. Le regard de Tisha croisa celui de Hatios, plein d'anxiété, sur une estrade, en compagnie des autres adolescents prêts à partir sur Mars.
La cérémonie battait son plein et la Doyenne s'approcha de Hatios. Elle leva sa canne pour prononcer les paroles rituelles quand le jeune garçon hurla « NOOOON ! Je refuse !!! »

Tisha se réveilla en sursaut. Elle était en nage. Les images tourbillonaient en résonant dans sa tête. Ce rêve était si étrange... C'était ça, la cérémonie qui allait se produire le lendemain ? Le rêve, c'était une chose, mais si Hatios hurlait comme ça le lendemain, elle ne pourrait le supporter. Le voir ainsi, même en songe, lui avait déchiré le coeur.
La jeune fille se leva et prit une cruche d'eau fraîche. Elle en versa sur sa main et se mouilla le visage, comme pour effacer les traces de cet horrible cauchemar, qu'elle espérait ne pas être prémonitoire. Tisha sortit de la case pour se diriger vers Exio. Elle grimpa et s'assit sur sa branche habituelle, la tête calée sur le tronc de l'arbe si familier, si rassurant, si...
La jeune fille sursauta. Une silhouette venait de passer devant elle. Les sens aux aguets, elle scruttait les alentours avec attention. Plus rien. Tisha se détendit et reposa sa tête sur le tronc d'Exio. Elle essayait d'évacuer les images douleureuses de son rêve. Elle y était presque arrivée quand soudain...
Quelque chose avait saisi son poignet. La jeune fille eut envie de hurler, mais la main plaquée sur sa bouche l'en empêcha. La respiration coupée, elle sentait l'inconnu qui grimpait à ses côtés, puis la pression se relacher. Dès qu'elle put de nouveau parler, elle murmura à la silhouette qu'elle distinguait à peine dans la pénombre :
-Qui est-tu ?
-Merci Tisha, soupira la voix de Hatios, pleine de trémolos. Tu n'es même pas capable de reconnaître un ami...
-Ha... Hatios ? Tu m'as fait une de ces peurs ! Qu'est-ce que tu viens faire là ?
Elle sentait que son ami n'était pas dans son assiette. Mais devait-elle lui avouer ce qu'elle avait vu dans son rêve ? Non. Elle ne voulait pas le décourager plus encore.
-Tu ne dors pas non plus ? interrogea la jeune fille. Raconte-moi ce qui te tourmente...
-Mais rien, répondit aggressivement le garçon; j'arrive pas à dormir, c'est tout ! Et toi, qu'est-ce que tu fous ici ?
-Cauchemar.
Un silence lourd s'installa sur l'arbre. Seuls les animaux nocturnes qui s'affairaient dans l'obscurité émmettaient des sons auxquels les deux adolescents ne prêtaient même plus attention. Le seul éclairage provenait de la lune et des étoiles, et était caché par les branches et les feuilles d'Exio, ce qui laissait les deux amis dans une semi-pénombre et leur masquait les traits du visage.
-Tisha, j'ai tellement peur, avoua Hatios à mi-voix. J'angoisse comme c'est pas possible.
La jeune fille ne répondit pas tout de suite. Elle prit la tête de son ami et la cala contre sa poitrine en lui carressant la joue, pour le rassurer. Hatios se laissait faire. Il avait du mal à retenir ses larmes devant son amie, mais il sentait qu'elle s'inquiétait pour lui, et il ne voulait pas qu'elle ne le soit davantage.
Soudain, il sentit quelque chose de mouillé sur son visage, et qui le fit sursauter. Il releva la tête. Il entendit un reniflement, et il comprit que c'était Tisha qui pleurait à sa place.

Merci d'avoir pris la peine de lire jusqu'ici. Lâchez vos commentaires et vos critiques !!!!

J'ai pas de commentaires ? Personne ne veut me lire ? Eh bah tant pis, je vais continuer à vous gonfler avec cette histoire qui apparement ne vous plaît guère

Chapitre 2 : Carmenita

Carmenita était allongée sur sa couche, la respiration sifflante. Non, jamais elle ne s'habituerait à l'atmosphère Vénusienne. Elle, elle venait de la Terre, une merveilleuse planète à mi-chemin entre les hommes et les femmes, entre Mars et Vénus. Dans son souvenir, cette planète n'était pas aussi chaude et sèche que celle où elle était coincée en ce moment. Chez elle, il faisait tellement meilleur, malgré la pollution qui nuisait à tous. Il y avait la mer, des forêts luxuriantes et les montagnes... Un soleil doux, des pluies, des arbres, des animaux adorables, enfin rien de ce que l'on trouvait sur cette maudite Vénus !
Mais hélas, un cataclysme s'était abbattu sans qu'un seul des systèmes d'alarme pourtant à la pointe de la technologie ne le remarque, et avait dévasté la planète. Quelques dizaines de personnes, dont Carmenita, avaient pu prendre place dans les vaisseaux de sauvetage, et avaient été transporté vers la Lune. Mais le manque de confort avait poussé les rescapés à partir vers Mars et Vénus, les planètes habitables les plus proches, car deux civilisations humanoïdes y vivaient déjà. Les hommes et les femmes avaient été séparés et répartis sur les deux mondes, et n'avaient de contact que lors de la cérémonie annuelle du rassemblement sur l'un des satellites de Mars ou de Vénus.
Carmenita avait eu un enfant, et l'avait appelé Hatios. Physiquement, il était très différent des Vénusiens. Ses cheveux couleur paille et sa peau claire, pas très adaptée à la vie sous un soleil constant, contrastaient avec la peau noire et les cheveux crépus des natifs de Vénus. Même sur Terre, en Espagne, le pays d'origine de Carmenita, il aurait semblé clair, mais cela semblait beaucoup plus flagrant sur Vénus.
Son fils était le seul lien de Carmenita avec la Terre, même s'il n'était qu'à moitié humain. Elle l'aimait, bien plus que le garçon ne le supposait, puisqu'elle n'avait aucune autre famille, sa mère, son père et toutes ses connaissances avaient péri lors du cataclysme.
L'Espagnole n'avait que dix-sept ans quand la catastrophe avait surgi, et elle ne devait qu'à un miraculeux concours de circonstances sa survie. Une scientifique, sa mère, lorsqu'elle courait vers le vaisseau de sauvetage sans penser une seconde à sa famille, affolée, pour échapper aux vagues, aux vents violents et aux autres innombrables horreurs qui frappaient la planète, s'était trouvé sur le chemin d'une formidable bourrasque qui l'avait emportée. Une place s'était donc libérée, et la jeune Carmenita avait donc sauté sur l'occasion, où plutôt sur la navette spatiale, qui avait des difficultés à décoller, compte tenu des vents d'une violence jamais enregistrée sur les sondes météorologiques, et s'était cachée dans la soute à vivres, grignotant des biscuits pour ne pas faire remarquer sa présence.
Trois jours plus tard, lorsque la navette avait atteri sur la Lune, elle était sortie de son trou consciente qu'on ne pouvait pas la renvoyer sur la Terre, et qu'on la traiterait comme la fille de l'éminente scientifique qui avait découvert le vaccin contre le SIDA. Depuis, elle avait passé ses journées à regarder les explosions identiques aux photos qu'elle avait vues d'Hiroshima dans son lycée. Elle pouvait presque entendre les gens hurler et ressentait leurs souffrance jusqu'au plus profond de son être.
Puis des émmissaires de Vénus et Mars étaient venus, et les adultes s'étaient enfermés dans une salle à part du vaisseau pour délibérer de l'avenir des rescapés. Il avait donc été décidé que les femmes et Carmenita iraient sur Vénus, la planète femelle, et que les hommes partiraient pour Mars, la planète mâle.
La jeune fille s'était donc retrouvée sur Vénus, une étrange planète aux allures de savane africaine.Toutes les scientifiques avaient succombé à l'atmosphère si différente de la leur au bout queslques semaines. Seule Carmenita avait survécu, mais elle avait toujours des problèmes respiratoires qui la maintenaient alitée. Son unique grossesse et son accouchement furent terribles, car les efforts qu'elle avait dû produire en plus lui avait ôté le peu de forces qui lui restaient alors, et elle ne put bientôt plus quitter sa paillasse.
Depuis, elle vivotait tant bien que mal, grâce aux soins attentionnés et malhabiles de son fils, consciente qu'il allait la quitter dans un très bref laps de temps.
Elle ne rêvait que d'un retour sur sa planète originelle, où elle pourrait rire, courir, chanter et s'amuser comme dans son enfance. Cette planète avait eu la gentillesse de l'accueillir dans sa misère, mais maintenant, elle sentait qu'elle était devenue un poids pour la société. Elle leur devait la vie. Mais pourtant, elle voulait partir, retrouver les vastes étentues d'herbe, les fleurs et les oiseaux, tout, pourvu que ce soit autre chose que les animaux étranges de Vénus, avec trois pattes, nus comme des vers, une corne unique au milieu du front, à l'instar de licornes malingres et boiteuses.
Une larme roula sur la joue de Carmenita. Cela lui arrivait parfois, mais elle essayait de ne pas montrer sa nostalgie à son fils, qui se faisait déjà tant de soucis pour elle... Cette nuit-là, il était sorti, et la femme pouvait laisser libre cours à ses larmes. Le lendemain aurait lieu la cérémonie des jeunes hommes. Le lendemain, son fils ne serait plus son fils. Le lendemain, son arrêt de mort allait être signé.
Carmenita ravala ses larmes et essaya de se rendormir pour être à peu près en forme pour la cérémonie. Ele tenait absolument à féliciter Hatios qui à présent entrerait chez les Martiens. Quel honneur pour un demi-humain d'être accepté chez les hommes de Mars ! À ce que les vieilles Vénusiennes racontaient, la vie sur Mars était très difficile. Le froid et la glace régnaient en maîtres sur cette planète pourtant rouge vif. Aucune des femmes de Vénus ne s'était jamais rendue sur la planète-homme, et vice versa. Mars était source de mystères et de légendes pour la planète-femme.
Au milieu de ces pensées lointaines, Carmenita se rendormit.

C'est très bien écrit, rien à redire. De plus je ne vois pas ce que je pourrais ajouter ^^; j'attends donc tout comme toi l'avis des autres !

Marki ma Kaotu chériiiiie !!!! Je vais attendre d'avoir un peu plus d'inscrits sur ce forum pour rajouter des trucs...

Franchement je trouve ca super : bien écrit avec une histoire originale, rien à redire non plus!! Continue, cest la seule chose que je trouve à te dire!!
Kaomyss7

Marki mes chéries !!!! Je vais donc céder à votre requête en échange d'un ou deux petits commentaires ^_*

Chapitre 3 : La cérémonie

Des lampions de couleurs vives étaient accrochés autour des ouvertures des cases. Tous les enfants étaient surexités, on sentait bien l'atmosphère exeptionnelle qui planait autour du village. Les adolescents qui allaient devoir participer à la cérémonie avaient le trac et étaient fiers de passer dans le monde des hommes.
Tous, sauf Hatios. Il avait bien le trac, mais il n'était pas fier du tout. Il voulait s'enfuir le plus loin possible, échapper à la perte de sa famille, échapper à la planète Mars, échapper à tous, même s'il devait pour cela abandonner sa mère et Tisha.
Mais il ne pouvait pas. Abandonner sa mère, c'était la tuer. Abandonner Tisha, il ne pouvait s'y résoudre. Il ne comprenait plus ses sentiments envers son amie. La tendresse qu'elle lui avait toujours témoignée lui semblait désormais plus... Enfin moins... Bref, différente. Et puis il n'en avait pas le courage... S'exiler loin de la civilisation, ce n'était pas le pire... Mais la solitude, c'était bien autre chose ! Puis un instrument à vent au son nasillard retentit dans le village, vrillant les tympans du jeune homme et l'extipant de ses pensées sombres. La cérémonie commençait !
Machinalement, Hatios se leva de l'arbre Exio, où il était toujours appuyé, avec Tisha, mais tous deux ne disaient mot, le jeune homme par anxiété vis-à-vis de la cérémonie, et son amie par compréhension, et se dirigea d'un pas mécanique vers la cérémonie, suivi de Tisha.
La cérémonie avait lieu sur la place centrale. La Doyenne avait revêtu les habits rituels, qui la rendaient plus effrayante que d'ordinaire. Elle était au milieu d'une estrade où montaient les adolescents de sexe masculin qui allaient être « initiés », comme le voulait la tradition ancestrale. La musique cessa d'un coup, quand la dizaine de jeunes garçons fut placée à la vue de tous les villageois.
Les chants sacrés fusèrent sur la place, braillés par les gosses, murmurés le plus bas possible par les autres. La Doyenne ferma les yeux et commença elle aussi à psalmodier les paroles rituelles. Tous les regards étaient braqués sur elle. La sueur perlait sur son visage et chacun pouvait suivre du regard la course de chaque goutte jusqu'à ce qu'elle tombe et s'écrase sur le bois de l'estrade. La litanie montait vers le ciel comme une malédiction empoisonnée. Le son s'enroulait en volutes lourdes pour arriver aux oreilles des dieux et démons qui, d'après la légende ancestrale, régissaient le cosmos tout entier, depuis la plus petite fourmi, jusqu'à l'étoile la plus imposante.
Puis le psaume sacré s'arrêta net. La doyenne roulait des yeux et fixait chacun des garçons alignés sur l'estrade d'un regard fiévreux.
-Toi ! S'exclama-t-elle en pointant l'un d'eux du doigt.
Le jeune garçon sursauta. Le doigt tordu de la vieille lui touchait presque le nez.
-Et tous les autres, allez être initiés. La vie d'homme est un cap que vous allez franchir ce jour. D'ici une semaine, un vaisseau martien gravitera en orbite autour de Vénus. Vous allez monter à bord et votre avenir se jouera pendant les quelques heures que vous allez passer dans la navette. Votre comportement et votre façon de procéder seront mis à l'épreuve. Ce qui en découlera définiera votre avenir de façon pratiquement irréversible. Je vous souhaite à tous bonne chance. La prière envers les créateurs doit être dite, à présent. Songez à leur demander de vous accorder leur aide et leur protection.
Tous les villageois s'agenouillèrent et joignirent leur mains pour réciter la prière rituelle. La journée s'acheva tranquillement pour chacun, un feu de joie fut allumé la nuit tombée et tout le monde dansa, but, et mangea jusqu'au petit matin.

VOILAAAAAAAAAAAAAAAAA

Trop jadore la suite! la suiteuh!!!!!!!!!!!allez Fleur du mal stp!! cest trop bien et trop prenant ton histoire!!
Kaomyss7

Merci pour tous ces gentils encouragements. Ca me fait vraiment beaucoup plaisir !

PARTIE 2 : VERS MARS

Chapitre 4 : Le Géotemp

Tisha se réveilla, un étrange goût amer dans la bouche et une migraine atroce pour lui rappeler le gobelet d'alcool qu'elle avait bu en trop. Elle porta la main à son front et grimaça de douleur. Chaque mouvement la faisait souffrir mais elle se redressa, éblouie par la lumière du soleil qui lui meurtrissait les yeux.
-T'es enfin debout ! Allez viens jouer !
C'était Eqam. Il venait de sauter au cou de sa soeur et lui souriait.
-Oui, oui tout ce que tu voudras, mais je t'en prie, arrête de crier.
-OUAIIIIS ! Allez, on va jouer à cache-cache !
Tisha se leva, le visage encore tiré et les cheveux en bataille. Elle se débarbouilla donc et remit de l'ordre dans ses innombrables tresses.
-C'est moi qui compte en premier ! s'exclama Eqam.
-D'accord. Je vais me cacher.
La jeune fille sortit de la case et en fit plusieurs fois le tour, sachant que son frère l'épiait discrètement. Quand il ne prêta enfin plus attention à ces allées et venues répétées, Tisha monta discrètement sur Exio et se dissimula dans le branches et les feuilles de l'arbre, se doutant que jamais Eqam ne la chercherait ici, puisqu'il était trop petit pour grimper le long du tronc. Elle entendit son frère hurler « J'arrive ! », ce qui lui raviva son mal de tête.
Soudain, le ciel s'assombrit. Il n'y avait aucun nuage, mais une ombre planait au dessus du village. Tisha écarta les branches pour lui permettre de voir ce qui assombrissait Vénus.
Un vaisseau martien ! Un vaisseau martien était en orbite au dessus du village de la jeune fille. Il était gigantesque. Une échelle laser en descendit lentement, ave à son extrémité une petite nacelle destinée aux adolescents qui allaient bientôt partir pour Mars.
Paniquée, la jeune fille sauta de l'arbre et courut vers la case de Hatios, espérant pouvoir lui dire un ultime adieu. Elle entra toute essoufflée et chercha son ami du regard. Mais ne le trouva pas. Il n'y avait que Carmenita sur sa paillasse. La voyant ainsi presque agonisante, le visage ravagé de larme par la perte de son unique enfant, Tisha fut mue par un espoir étrange. Les images défilaient devant ses yeux. Sans trop savoir ce qu'elle faisait, elle fonça vers le vaisseau et, sans se faire remarquer de qui que ce soit, elle s'aggrippa de toute ses forces en se planquant aux parois de la nacelle et songea que toutes ces années à escalader Exio lui avaient finalement été bénéfiques en lui procurant assez de force pour se cramponner. Elle espérait tenir jusqu'en haut du vaisseau et une fois arrivée, elle se cacherait le temps du voyage.
Elle entendait les conversations axieuses et impatientes des garçons au-dessus d'elle. Hatios semblait terrifié à l'idée de quitter sa planète et sa famille alors qu'à l'inverse, les autres adolescents avaient hâte de découvrir leur nouvel univers.
La nacelle se mit en mouvement et remonta doucement vers le vaisseau martien. Aucune villageoise ne remarqua Tisha cramponnée à la manière d'un bébé singe sous le ventre de sa mère. Une légère brise soufflait. Légère certes, mais assez forte tout de même pour faire monter l'angoisse de la jeune fille. Puis le vide fit place au sol du vaisseau.
Les garçons sautèrent de la nacelle sur le sol de la navette qui se referma sous Tisha comme une porte coulissante. Le fond coutchouteux de la nacelle recouvrait entièrement l'adolescente et les parois cachait la bosse qu'elle formait.
-Vous allez me suivre jusqu'à vos quartiers, messieurs, dit une voix qui parut étrange à Tisha. Mais avant, la salle commune vous attends. Je vais vous expliquer ce que nous attendons de vous sur Mars, mais aussi dans un premier temps, à bord du Géotemp, le vaisseau qui vous conduira jusqu'à Mars. Vous, suivez ce monsieur jusqu'au soutes, ils vous expliqueront vos tâches. Vous autres, en salle des commandes. Toi, à l'infirmerie, tu suis le vieil homme là-bas. Et quant aux autres, au ravitaillement et au ménage ! Si vous avez la moindre question, c'est maintenant qu'il faut me la poser.
-Dans combien de temps arriverons-nous sur Mars, monsieur ?
-Général, je vous prie, jeune homme.
-Général, quand arriverons-nous sur Mars ?
-Voilà qui est mieux; Dans huit heures si il n'y a pas de problèmes. Rom... Pez !
Tisha entendit les personnes autour d'elle se disperser. Elle risqua un coup d'oeil hors de sa cachette. Plus personne. La voie était donc libre. La jeune fille se dégagea de sa cachette et partit en direction d'un réduit, ou d'un recoin sombre où elle pourrait se cacher en attendant d'arriver sur Mars. Elle commença donc à fureter discrètement, se cachant d'habile façon au moindre son suspect.
La jeune fille remarqua une trappe au plafond, servant sûrement à la circulation de l'air dans le vaisseau. Agile, Tisha sauta et poussa la trappe qui s'ouvrit. Puis, s'assurant que personne ne l'avait ni vue, ni entendue, elle grimpa dans le réduit pour s'y installer. Elle pensa que ce réseau de conduits desservait tout le vaisseau, et qu'en étant discrète, elle allait pouvoir explorer le vaisseau Géotemp.

Et voilà !!!!!

Bon Michan !! il est super ton petit chapitre mais ... Tu postes la suite quand ?? moi j'aimerais bien savoir la suite tu sais !!! allez s'il te plait ma chwérie!!!

Haiiiiiiii Gomennasaaaaaaiiiiiiiiiiiiiii Kaomyss !!!!!!!!! Je vais la mettre maintenant... Tu me pardonnes ? J'ai complètement zappé de l'écrire à cause des autres fics que j'écris en même temps (la live fic, mon lemon, ...) !

Chapitre 5 : Hopaga

Hatios était parti derrière le chef cuisinier du vaisseau. Il se demandait ce qu'on allait lui réserver. Il sentait les sueurs froides lui hérisser l'échine. Deux autres garçons de son âge. L'un était tout chétif, semblable à Hatios, bien que physiquement très différent. Il était à l'image de tous les Vénusiens, peau brune, cheveux crépus, tout comme l'autre jeune garçon qui était avec eux. Pourtant ce dernier avait une silhouette d'armoire à glace et les dépassait tous d'au moins une tête et demie.
Le cuisinier les conduisait à travers le dédale de couloirs coupés de sas, pour enfin arriver à la cuisine. Hatios avait deviné sa présence grâce aux odeurs de fritures et de mixtures bouillonantes. Tous les hommes affairés dans cette pièce portaient le même uniforme : une blouse immaculée, un tablier, plusieurs ustensiles dans la poche ventrale du tablier et un gros couteau coincé dans leur ceinture.
« Messieurs, vous êtes affectés pour les huit prochaines heures au ravitaillement de ce vaisseau. Vous allez vous choisir un cuistot qui vous servira de modèle et d'exemple pendant le trajet. Je tiens à préciser que chacun des membre de l'équipage souhaite revenir vivant. Cuisinez donc en conséquence ! Pour ma part, je suis Wochimozu, chef cuisiner qui donne les ordres. Donc à la moindre incartade, vous passez par moi, et là, vous avez une chance de figurer au menu. »
Et il partit d'un grand rire, heureux de sa plaisanterie, qu'il croyait pleine d'humour et de finesse.
« Hébah, si tous les Martiens sont comme ça, je sens que ça va être la fête » pensa Hatios en regardant Wochimozu d'air blasé. Le grand Vénusien baraqué qui les accompagnait se présenta. Il parlait avec un débit de paroles phénoménal, mais le vocabulaire employé faisait grincer des dents Hatios. A l'inverse, l'autre jeune garçon se présenta d'une voix pondérée, douce, fluette, presque féminine.
Chacun des trois jeunes partit avec un des cuisiners du vaisseau. Hatios en suivit un dont la largeur était bien trois fois supérieure à la sienne et un visage jovial et bon vivant comme une boule de pâte souriait de toutes ses dents, dévoilant des crocs d'une longueur démesurée. Tout était énorme chez ce cuisinier Martien, exepté la taille : il était minuscule. Une vraie caricature du nain de Blanche-neige !! On aurait dit qu'il avait été grand autrefois, mais que de grand coups de pelle sur le sommet du crâne l'avaient rétrécit.
-Hé, le bleu, tu me suis ?
Hatios, perdu dans ses pensées, zigzaguait au milieu des allées et se cogna conntre une rangée de casseroles accrochées au plafond.
-'Gaffe, le bleu, si tu casses tout, tu ne pourras rien faire et on va te lâcher dans le vide, plaisanta son tuteur. Tu es si malheureux d'avoir quitté ta mère ? Dans ces cas-là, faut bosser deux fois plus. Ainsi, on oublie deux fois plus vite, crois moi !
-C'est pas trop ma mère qui me manque, mais bosser, OK. Je dois faire quoi ?
Le cuisinier montra une sorte de frigo du doigt.
-Tu vois ça là bas, hé bien tu vas l'ouvrir, prendre des aliments dedans, et les cuisiner à ta façon. Moi je suis là pour vérifier que tu n'essaie pas de nous empoisonner, ou que tu ne laisse rien brûler !
-Chef, oui, chef ! Une dernière question, sergent, votre nom ?
-Hopaga. Maintenant, au boulot ! Tes comparses ont déjà commencé ! Ils ne perdent pas leur temps, eux, tu ferais bien de les imiter.
Hatios alluma le feu sur une plaque de cuisson et commença à mélanger, faire mijoter, revenir toutes sortes de viandes, légumes, sauces... Hopaga le reagardait. Quelques fois il eut envie de retirer la main du jeune garçon, par peur des mélanges douteux qu'il faisait, mais d'un autre côté, il était curieux du résultat. Hatios semblait sûr de lui, pourquoi ne pas le laisser faire, pour ensuite aviser ? Mais quand le cuistot le vit ajouter des fruits très sucrés à la farce d'un animal, il ne put s'empêcher de retenir un cri. Hatios se retourna.
-Que se passe t-il ?
- Rien, rien... gromella Hopaga en s'épongeant le front. Tu es certain de ce que tu fais ?
-Mais tout à fait, s'étonna le jeune garçon. Pourquoi ?
-Ta recette me semble bizarre, tu mélanges le sucré et le salé.
-C'est une recette que je tiens de ma mère, elle est terrienne.
Pour le coup, Hopaga fut bouché. Un terrien ! Il les croyait tous morts ! Tous ceux qui avaient aterri sur Mars avaient fini par mourir, et d'après la rumeur, celles de Vénus avaient connu le même sort funeste. Comme quoi, le bouche à oreille, finalement...

Voilà ! J'espère que ça vous plaira ! Mettez moi plein de petits comms siouplaîîîîîîiiiiit !!!

Ha c'est toujours aussi bien ! Rien à redire^^
...Je vais même finir par croire que t'as plus de talent que moi ! XD

j'ai dans l'impression que mes chapitres mettent de plus en plus de temps à être écrits, mais qu'en plus ils sont de plus en plus courts...

Chapitre 6 : Premier contact

Tisha, toujours cachée dans son recoin sombre, somnolait en attendant que le Géotemp n'arrive sur la planète homme. Une sensation étrange lui chatouilla l'estomac. Elle reconnut la stase, qui annonçait la fin du voyage spatial.
Un problème d'un nouveau genre apparut alors aux yeux de la jeune fille. Il fallait sortir sans se faire remarquer par les Martiens. Cacher sa poitrine, remplacer sa jupe par un pantalon et rembourrer son entrejambe : bref, faire illusion dans le décor. Tout d'abord, la Vénusienne déchira le bas de sa jupe et le noua serré autour de ses seins pour les aplatir puis se mit à fureter pour trouver de quoi se vêtir convenablement.
Un son d'eau attira l'attention de Tisha qui le suivit pour découvrir les douches du vaisseau et leur vestiaires. Vestiaires vides de Martiens mais plein d'habits.
La jeune fille entendait les hommes rire et des bribes de phrases lui parvenaient. Elle devait impérativement se dépêcher de se changer avant que les Martiens ne sortent de la douche et ne la surprennent dans son larcin, elle en plein essayage, eux nus et ruisselants d'eau.
Elle échangea donc le plus rapidement possible ses vêtements féminins contre l'uniforme gris-brun masculin. Des placards blancs servirent de cachette à sa jupe orange.
La jeune fille noua ses cheveux avec un lacet de cuir quand elle se rendit compte que les bruits d'eau s'étaient arrêtés. Son sang ne fit qu'un tour. Quand la porte coulissa et que les hommes entrèrent dans un nuage de vapeur. Tisha se figea. Ils venaient de la repérer. Comment auraient-ils pu ne pas la voir ? Elle les vit comme, au ralenti, avancer vers elle. La jeune fille était au bord de l'évanouissement lorsque l'un des Martiens lui adressa la parole.
-Hé toi ! s'exclama t'il.
L'univers s'arrêta.
-Tu es un des nouveaux de Vénus ?
-Oui...
-Dis-moi...
Tisha hurlait intérieurement. Elle était découverte.
-Tu ne connaitrais pas une femme appelée Juaara, par hasard ?
-Non, ce nom ne me dit rien rien...
-C'était ma mère, soupira le Martien, un peu déçu. Ça va faire huit ans que je ne l'ai pas vue.
-Et Raina ? Ma soeur ? fit un autre.
-Si, elle est de mon village.
-Comment va-t-elle ?
-Elle a deux enfants, une fille et un garçon.
Une sonnerie retentit. Tous les hommes sortirent du vestiaire, rhabillés et suivis de Tisha. Chose étrange, même après avoir chapardé un uniforme, tous les Martiens avaient eu de quoi de vêtir.
Le Géotemp était en orbite autour de Mars et s'apprêtait à descendre se poser. Tous les Martiens, à l'exeption des pilotes, devaient donc se rendre aux nacelles pour débarquer.
-Toi il faut que tu retournes avec les autres nouveaux, lui glissa l'un des hommes.
La jeune fille chercha les garçons de son village du regard et se mit derrière eux, de façon à ce qu'aucun d'eux ne voie son visage. Elle reconnut Hatios, qui lui sembla un peu moins désemparé qu'au début. Mais lui ne la vit pas. Elle se plaça juste dans son dos, pour pouvoir rester à ses côtés, puisque c'était pour cela qu'elle était venue. Ensuite tous se placent dans la nacelle, aussi parfaitement alignés que les carrés sur une tablette de chocolat.
Une plaque du vaisseau coulissa pour permettre aux nacelles de descendre vers le sol carmin de la planète homme.
Tisha vit le paysage rouge et glacé se rapprocher lentement d'elle. Enfin, après une attente qui lui parut interminable, elle posa le pied sur Mars. Un petit pas pour la Vénusienne, mais un grand pas pour la Femme.

Dites... Un ou deux petits comms, ça me ferait plaisir... Mais aut' chose que le sempiternel "c'est bien" siouplaît !

Je suis désolée Michan mais ... J'ai ADORE ce chapitre !! Le seul petit reproche que je peux faire c'est : Pourquoi tu coupe en pleine action ?? punaise tu aurais pu en écrire un peu plus non ?? Désolée mais... enfin le suspense est insupportable! je sais ce qu'est êtreen panne d'inspiration mais quand même !! essaye d'écrire le chapitre suivant le plus vite possible stp !! Voilà ! c'est tout ce que j'avais à dire !! Merci de m'avoir écoutée ... enfin lue !!^^ Alors?? A quand la suite?? bientôt j'espère !!

Citation :

j'ai dans l'impression que mes chapitres mettent de plus en plus de temps à être écrits, mais qu'en plus ils sont de plus en plus courts...

Meuh non, il est cool ce chap... pis c'est normal avec le Lycée... et pis j'te rappelle aussi que moi on me reproche souvent que les miens sont trop longs XD
Mais pour en revenir au chap, je ne trouve pas vraiment à redire... Tisha se débrouille bien^^ mais a-t-elle l'air autant masculine pour qu'on la prenne immédiatement pour un homme ? ...ça devrait quand même se voir de visage, non ? 'fin chais pas, j'dis ça comme ça... en tout cas continue ! On est avec toi ! n_n

Ben... Y a beaucoup de garçons qui ont un visage presque androgyne (perso ça me fait craquer *p* ). Et ensuite, quand tu sors de la douche, tu es complètement dans le coltard, en tous cas, c'est l'effet que ça me fait et tu ne reconnais plus rien.

Citation :

Y a beaucoup de garçons qui ont un visage presque androgyne (perso ça me fait craquer *p* ).

?!? Et après elle dit qu'elle n'aime pas TH... j'hallucine O_o

Citation :

quand tu sors de la douche, tu es complètement dans le coltard, en tous cas, c'est l'effet que ça me fait et tu ne reconnais plus rien.

loool ben pas moi, au contraire ça a tendance à me réveiller et à me mettre les idées au clair !^^

Pour TH, ils sont super friqués alors c'est que de la retouche avec Paintshop ! Ensuite c'est des Allemands, et je ne peux pas dire que j'apprécie les Allemands, parce que Hamtaro en profiterait pour se foutre de moi... Et les vieux de 17 ans franchement, c'est pas mon truc... Y a un mec de ma classe qui trop mignon, sympa et qui a un sourire... J'achète !!

Ensuite, pour ce qui est de la douche, ben en fait je prends des bains....

Après un long blanc, voici le début du 7ème chapitre. Je m'excuse de mettre autant de temps à écrire mais j'ai une grosse panne d'inspi. Donc un big GOMENNASAI pour la platitude et la stupidité de ce bout !!

PARTIE 3 : SUR MARS

Chapitre 7 : Premier pas sur Mars

Une fois tous les hommes (et la femme) hors de la nacelle, le général s'approcha d'eux et les répartit en couples, puis leur distribua un papier avec l'adresse de leur logement et un plan pour s'y rendre. Avec Tisha, ils formaient un nombre pair et elle dut se mettre avec un garçon qu'elle ne connaissait pas, car ne venant pas de son village. Ils se dirigèrent d'un pas alerte en suivant leur plan vers leur pénate... Le jeune homme semblait enthousiaste de venir sur Mars et badinait avec Tisha, qui essayait de répondre le moins possible.
Une fois arrivés sur place, Bélio, toujours plein d'entrain, soumit à la jeune fille un programme de son cru. Douche et dîner. Tisha accepta avec joie cette proposition qui tombait bien.
La maison était d'une modernité extraordinaire, à l'instar des laboratoires souterrains de Vénus, à la seule différence que là, il se situait à la surface de la planète. Portes coulissantes, électricité, télévision, eau courante,... Tout un confort high-tech dont la jeune fille n'avait pas l'habitude dans une maison.
Elle trouva la salle de bain, y pénétra et la porte se referma silencieusement derrière elle. Ici, pas de seau d'eau du puits, mais une baignoire circulaire, dont elle ouvrit les robinets qui déversèrent des litres d'une eau brûlante. Tisha se déshabilla et se glissa dans le bain, où une torpeur chaude la prit... Elle se laissa aller, envoutée par les vapeurs qui l'entouraient. Elle ouvrit les nombreux tubes qui l'entouraient et se savonna.
-Hé dis, tu saurais pas où sont rangés les programmes pour les émissions télévisées ? fit la tête de Bélio dans l'embrasure de la porte.
L'air embué de la pièce sembla se glacer d'un seul coup. Tisha se sentait prise au piège. Mais l'eau l'avait-elle masquée ?
- Je... Je... balbutia le jeune homme rouge écarlate.
Il retira la tête et repartit d'où il était venu. Tisha se hâta de terminer sa toilette et se rhabilla, pévoyant l'orage qui allait lui tomber dessus quand elle se retrouverait face à Bélio. La porte du salon s'ouvrit. La jeune fille se prépara à implorer le pardon de la communauté masculine de Mars.
-Pardon ! Jamais je n'aurais dû...
La Vénusienne fallit tomber à la renverse. Ce n'était pas sa voix qu'elle venait d'entendre. C'était Bélio qui s'excusait. Quelque-chose ne tournait pas rond...

Moi j'lai adorée cette partie, même si ca fut un cour plaisir !! Tu nous a habitué à plus long dis donc !! tu t'es pas trop foulée ^^ !! mdrr nan j'déconne c'était trop bien !! et le sempiternel dicton a parfaitement ca palce ici : " Pour quand la suite ??!!" Vivement le prochain chapitre !!

Suite du chapitre. J'avais le syndrome de la page blanche ^_^
Maintenant je suis guérie, donc voilà la fin
En espérant que ça vous plaise

-J'aurais pas dû entrer, excuse moi.
-Non, c'est moi, j'aurais dû verrouiller la porte.
Ils étaient tous deux aussi confus l'un que l'autre, le premier d'avoir violé l'intimité d'une jeune fille de l'autre de s'être fait découvrir.
-Que suis-je sensé faire ? demanda Bélios.
Tisha releva la tête et le regarda, l'air interrogatif.
-Je te planque ou je te dénonce ?
Tisha ne comprenait toujours pas. Le jeune homme lui demandait à elle ce qu'il devait faire...
-Je serai bien tentée de te dire de m'aider...
-A quoi ?
Alors Tisha décidé de jouer quitte ou double et raconta son plan au jeune Martien. Pour Hatios, elle était venue ici dans le bus de l'emmener sur Terre et y recréer une civilisation mixte, pour repeupler et vivre librement, avec tous ceux qui voudraient bien l'accompagner. Durant tout son monologue, il l'avait écouté en hochant la tête, le visage grave. Puis il resta silencieux de longues minutes, la jeune fille respectant son mutisme. Elle se rendait bien compte qu'elle proposait une révolution.
-Autrefois, murmura t-il d'une voix sombre, Vénusiennes et Martiens étaient des Terriens. Seulement, la Terre est devenue surpeuplée, avec le développement de l'Afrique. Alors certains ont décidé de partir coloniser les planètes voisines, mais des conflits nés d'abuts sexuels à bord des vaisseaux, et le commerce du sexe ayant explosés après la trouvaille du virus anti-Sida ont séparé les hommes et les femmes qui sont donc partis s'installer chacun de leur côté. Ainsi ce sont développées Vénus et Mars.

Bisous mes enfants !

Encore un chapitre !
Désolée j'écris pas très vite, mais j'essaie de m'y remettre.
En éspérant que cela vous plaise de me lire !

Chapitre 8 : Vénus et Mars rejointes.

« Tu parles d'un retour à l'harmonie entre les hommes et les femmes, de la liberté et de l'amour sous toutes ses formes. Penses-tu sincèrement que certains vont te suivre ?
-Honnêtement, je n'en sais rien. Je ne sais même pas si Hatios me suivrait, soupira Tisha.
La soirée se promettait d'être sombre. De plus, comme pour donner corps aux idées noires des deux jeunes gens, le vent glacé de Mars se mit à souffler dans les rues, sifflant lugubrement aux oreilles des habitants calfeutrés douilletement dans leurs igloos high-tech.
-Et la Terre, elle est habitable ?
-Mais bien sûr, s'emporta Tisha ! Le catacysme, c'était juste pour montrer que les gens étaient allés trop loins. Si on reste raisonnables, y pas de raison que ça nous retombe dessus ! Maintenant que la catastrophe est passée, il y a de cela quand même plusieurs décennies, la nature doit avoir repris ses droits ! Let's go to the Terre !
-Moi je veux bien venir, mais...
-Quoi « mais » !
-Une vérification de l'état de la Terre devrait s'imposer quand même...
-Ah ouais, riposta la jeune fille, mais comment tu fais ? Tu y vas à pied ?
Bélios lui lança un regard amusé, puis il se leva et se dirigea vers la fenêtre.
-Tu sais le chemin que nous avons pris pour venir ici. Tu n'as pas remarqué tous les hangars partout ? Que crois tu qu'il y ait dedans ?
Il se retourna vers Tisha, le regard enfiévré, le visage encadré par le blizzard soufflant au-dehors. Ses yeux flamboyaient.
-Des Spatiojets !
Plus il parlait, et plus Tisha se recroquevillait sur le canapé et se sentait mal à l'aise. Cepedant elle n'en fit rien paraître et lança :
-Et tu sais conduire ça toi ?
-C'est ce que les Martiens et les Vénusiennes utilisent pour la cérémonie de procréation. Il ne se rejoignent pas n'importe où, ils se rejoignent sur la Lune, et chacun des Martiens et chacune des Vénusienne doit être capable de le contrôler. Ca veut dire que les commandes sont résuites au strict minimum. Démarrage, vitesses, stick pour les directions, freins et trains d'atterrissage. C'est tout. Un gamin pourrait le diriger.
-Donc... Tu es en train de me dire qu'il faudrait qu'on vole un de ces appareils et qu'on parte pour la Terre juste toi et moi, histoire de voir si c'est joli et revenir sur Mars pour repartir ensuite...
Bélios se rassit à ses côtés. Ferma les yeux et soupira.
-Tisha... Tu veux entreprendre un projet d'une ampleur démesurée et c'est à moi de trouver le plan et les idées pour le réaliser.
-Bon d'accord ! Laisse moi la nuit pour réfléchir, et demain je te sors un truc du feu de Dieu !
La jeune fille se leva donc et se traîna vers sa couchette douillette dans sa chambre, mais au lieu de se coucher pour s'endormir, elle s'enroula dans la couverture et sautilla vers la cuisine pour se préparer une grande cafetière qu'elle ramena dans sa chambre en sautillant plus précautioneusement pour ne rien renverser. Elle éteignit toutes les lumières mais conserva le globe lumineux qui lévitait au-dessus de sa tête. Elle se munit d'une liasse de papiers, d'une boîte de crayons et elle se rassit sur son lit, emmitouflée. De temps en temps elle buvait une gorgée de café à même la cafetière, sans même quitter son ouvrage des yeux.
Des heures durant, toute la nuit, elle travailla sans relâche à son plan pour reconquérir la Terre. Il fallait s'y rendre pour la vérification, et l'exploration des zones habitables et celles qui ne le seraient pas ; en revenir et convaincre la population de Mars et celle de Vénus, ou tout du moins leurs proches à eux et en particulier Hatios de venir avec eux s'installer sur Terre. Sans se faire attrapper. Sans qu'on ne découvre qu'elle est une femme...
Cela promettait d'être laborieux, impossible aux yeux de n'importe quel pilote expérimenté de voyager autant se se faire intercepter par le moindre radar. N'importe quel adulte aurait trouvé ce projet démesuré, irréalisable. Mais Tisha avait cette chance, c'est qu'elle l'ignorait.