Mémoire d'une speed

Confession

Alors c’était donc ça les mémoires d’une speed ? Les mémoires de notre petite Lou. Elle ne m’en avait jamais parlé, je suis tombé dessus en fouillant un peu ses affaires, mais je comprends mieux pourquoi elle m’avait demandé des explications précises comme pour l’accident de Lilée, des choses dont elle n’était pas au courant. Je comprends après avoir lu tout ceci. J’ai eu un choix difficile à faire après cette longue lecture, laisser ses mémoires telles qu’elles sans rien toucher ou me permettre de finir l’histoire. Aurait-elle apprécié que je le fasse ? Tant pis, ma décision était prise, ceux qui liront auront le droit de la connaître la fin. Je préfère refaire un petit retour en arrière, juste après le 12/06/2128. Nous sommes au milieu du moi de Novembre.

Elle retrouva facilement la route de mon appartement. Enfin, mon deuxième appartement, pas celui où je vivais avec mes parents. Elle était déjà venue plusieurs fois depuis l’éclatement du petit groupe et à n’en pas douter, c’est avec inquiétude que qu’elle y retournait pour la sixième fois. Une précision s’impose, elle m’avait tout expliqué, tout était pardonné dans les deux camps. Elle frappa à la porte et j’ouvris. Depuis environs quatre mois, elle n’avait pas changé.
- Salut Lou ! Je suis surprit de te voir, rentres !
- Hum… salut Criscioss. Comment vas-tu ? Me demanda-t-elle en rentrant dans l’appartement.
- Pas trop mal, un peu occupé et préoccupé et toi ?
- J’n’irais pas par quatre chemins, ça y ait je me suis installée avec Criscioss et… je suis enceinte.
Je n’écoutai même pas la fin de la phrase, elle n’y était pour rien mais s’en était trop.
- Ecoutes Lou ! T’es adorable mais les étalages de ta vie de couple ne m’importe peu alors si c’est pour ça que tu es venue franchement, tu as fait la route pour rien.
- Je…je croyais que…, bégaya-t-elle.
- Oui ! Que nous étions maintenant des grands amis, je sais, c’est même moi qui te l’ai dit. Mais j’ai des limites. Ne soit pas si naïve à la fin.
Des larmes montaient sur ses joues, et quelques secondes plus tard elle ouvrit la porte mais avant qu’elle ne parte je la rattrapai par le bras.
- Attends ! M’écriai-je.
- Nan, je préfère rentrer.
- Je m’excuse Lou, je n’aurais jamais dû te dire ça. C’était déplacé et surtout cela te retombe dessus alors que tu n’y ais pour rien.
Elle ne m’écoutait pas vraiment.
- Lou, insistai-je la tirant vers moi et en refermant la porte. J’ai vu Lilée ce matin et maintenant je suis d’une humeur exécrable, cela dit ce n’est pas à toi d’en faire les frais.
- Vous vous êtes disputés ?
- On peut dire ça, oui. Elle m’a appris que John était à l’hôpital à la suite d’une fête un peu trop élevé pour lui.
- C’est grave ?
- Non mais assez pour que cela me mette en pétard. Lilée y participait. Tu te rends compte ! Enfin cela fait un petit moment, plus de cinq mois, mais ce n’est pas une raison pour recommencer ces fêtes débiles ! Elle est irresponsables, mais passons, parlons de toi.
- Comment as-t-elle pris le fait que tu l’ai enguelé ?
- Anormalement bien dans le sens où, pour une fois, elle n’a pas crié plus fort que moi mais à fondu en larme. Elle m’a dit qu’elle était mal dans sa peau, qu’elle se détestait et qu’elle voulait changé. Qu’elle avait besoin de moi.
- Tu vas l’aider ?
- Il y a des spécialistes pour les gens dépressifs comme elle et accroc aux stupidités.
- Criscioss !
- Oui, je lui ai dit que je l’aiderai, elle est revenue en début d’aprem et on s’est enguelé pour une histoire d’appartement, elle voulait s’installer avec je sais pas qui et me demandais si c’était une bonne idée.
- C’est pour ça que tu m’as envoyé balader lorsque je t’ai parlé d’appart ?
- Oui, et je m’excuse encore une fois. Au fait, pourquoi t’inquiètes-tu pour Lilée ? Son malheur nuit-il à ton bonheur par transmission de pensée ?
- Disons que je le ressens, me confia-t-elle, et je déteste voir des gens souffrir. Elle va très mal Criscioss prend cela au sérieux et fait la sortir de son monde de riche drogué.
- Je lui en ai fait la promesse. Maintenant, parlons de toi Lou !
- Comme je te l’ai dit, je suis enceinte…murmura-t-elle.
- Comment ?
- Je suis enceinte ! s’exclama-t-elle.
- C’est génial !
- Parles pour toi, en fait, j’en sais rien.
- Dis-moi… Aioross est au courant au moins ?
- Nan.
- Lou !!
- J’ai peur, tu as une idée de ce que c’est.
- Non, et je crains ne jamais pouvoir en avoir l’expérience.
- Gros bêta ! Criscioss, dis moi ce que je dois faire.
- Déjà ne prends pas cet air désespéré s’il te plait. C’est une bonne chose.
- Comme je te l’ai déjà dit, nous sommes des speeds et…
- Et justement, la coupai-je. Fonces ! Profites de ta vie, maintenant.
- Comment ferrons nous pour nous battre dans l’ombre, pour soutenir les autres clones ? Surtout avec des jumeaux, chuchota-t-elle.
- Des jumeaux ! M’étouffai-je.
- Oui, des jumeaux.
- Ecoutes-moi. Tu laisses tomber ton combat de l’ombre, tu rentres chez toi annoncer la nouvelle au papa et tu te fais dorloter pendant neuf mois.
- Sept mois, m’affirma-t-elle. Je suis enceinte de deux mois déjà.
Je regarda à nouveau son ventre et il vrai qu’en regardant attentivement.
- Et tu ne m’en avais pas parlé avant ! Comment ce fait-il qu’Aioross ne voit rien ?
- Il m’a fait remarqué que j’avais pris un peu de poids, mais là, ça commence à devenir flagrant. Il me pose des questions.
- Bon, lui dis-je en tortillant son nez, tu sais ce qu’il te reste à faire !
- Le parrain et la marraine.
- Oui ? Demandais-je sans comprendre.
- Je veux que c soit toi et Lilée.
- Pas de problème pour moi, ça me fait plaisir, mais, pourquoi Lilée.
- Elle peut changer, je crois en elle !
- Heureusement que nous n’avons pas besoin de nos photos sinon, cela aurait été … compliqué.


Après m’avoir appris qu’elle était enceinte, elle était rentrée chez elle. Comme je le lui avais dit, elle avait annoncé la nouvelle à Aioross. Et m’avait téléphoné pour me le confirmer une semaine plus tard, elle m’avait confié être sur un nuage et qu’Aioross était heureux d’être père. Elle me remerciait encore une fois, d’avoir accepté d’être le parrain de leurs jumeaux. Elle en avait les larmes aux yeux, du moins cela s’entendait. Pour ma part je lui appris que cela allé mieux avec Lilée et qu’elle acceptait d’être la marraine. Que cela lui faisait plaisir et que c’était le moins qu’elle puisse faire pour se faire pour se racheter et que cela lui faisait sincèrement plaisir. Lilée avait changé, Lou ne s’était pas trompée. Et je revoyais en elle, la petite fille droite qui se préoccupait des autres, la petite fille que j’ai toujours aimé.
Lou était alors enceinte de deux bon mois.

T-T
Je t'avais fait un joli commentaire tout bien et tout, bien long et tout le tralala
Et au moment de l'envoyer...
BUG !
Je vais essayer de le refaire, mais ça va être dur... Excuse moi >_<

BRAVO SAT-CHAN !
Tout ce suspence, jusqu'à la toute dernière ligne ! J'ai adoré cette façon de nous tenir en halaine jusqu'à la dernière ligne.
Mais en tant que fan des happy-end à la guimauve, j'aurais vu un truc genre des couples mixtes hommes-clones.
Mais ça aurait été trop flagrant^^
Je dis ça et je boude sur ta fin qui nous garde en halaine, mais je remarque tu as l'air de bien aimer ce genre de fin un peu ambigüe. Par exmple ton histoire de tableaux avait une fin un peu bizarre aussi.
Moi j'aime mieux le "tout est bien qui finit bien", mais quand même dans une certaine limite. La fin d'Harry Potter était tellement dégoulinante que j'en aurais balancé le bouquin au feu. Mais quand même, c'est Harry Potter, alors je l'ai simplement rangé sous verre à l'abri de la lumière et de la poussière.
Tu nous as pondu une belle fin, mais dans mon esprit choupi mignobn, j'aurai vu qques lignes en rab, et donne peut être plus d'importance à Lilée... Un truc du genre "Lilée les découvre dans leur fuite, les dénonce mais se rend compte de son erreur et veut les rejoindre et les aider, mais eux se méfient", etc etc
Désolée j'ai toujours à redire sur tout......
M'enfin voilà, oui je retourne me cacher...
C'éatit super miss Ecureuil !
Maintenant, tu as le droit d'écrire une nouvele histoire pour que je puisse avoir le plaisir de râler !
Nyark !

Snifff ne râle pas ce n'est pas la fin !!!!! Et oui, je n'est pas encore poster les dernières lignes et les toutes toutes dernières ne sauraient tardées, et je sais d'avance qu'elles ne vont pas te plaire ... En attendant je te poste ça :

Après m’avoir appris qu’elle était enceinte, elle était rentrée chez elle. Comme je le lui avais dit, elle avait annoncé la nouvelle à Aioross. Et m’avait téléphoné pour me le confirmer une semaine plus tard, elle m’avait confié être sur un nuage et qu’Aioross était heureux d’être père. Elle me remerciait encore une fois, d’avoir accepté d’être le parrain de leurs jumeaux. Elle en avait les larmes aux yeux, du moins cela s’entendait. Pour ma part je lui appris que cela allé mieux avec Lilée et qu’elle acceptait d’être la marraine. Que cela lui faisait plaisir et que c’était le moins qu’elle puisse faire pour se faire pour se racheter et que cela lui faisait sincèrement plaisir. Lilée avait changé, Lou ne s’était pas trompée. Et je revoyais en elle, la petite fille droite qui se préoccupait des autres, la petite fille que j’ai toujours aimé.
Lou était alors enceinte de deux bon mois, nous la revîmes deux fois avant qu’elle accouche. La première fois, c’était elle qui avait fait le déplacement pour nous dire que nous ne venions pas assez les voir. La deuxième fois Lilée et moi sommes allés les voir à leur appartement, suivant sa demande et ce fut Aioross qui nous fit entrer, sourire aux lèvres.
- Cela me fait plaisir de te revoir Criscioss, cela fait si longtemps !
Je lui répondis et il se retourna vers mon amie et la salua.
- Tu dois être Lilée ? J’ai beaucoup entendu parler de toi, ajouta-t-il.
- J’ai aussi entendu parler de toi, enchantée.
Lilée était timide, peu sûr d’elle. Un comportement qu’auparavant elle n’aurait jamais eu. Derrière, Lou était en train de se lever, assise dans un large canapé, un des rares meubles de la pièce.
- Ne te lèves pas Lou ! M’écriai-je furieux. Nous venons !
Aioross me fit un sourire et se dirigea avec nous vers Lou qui s’était levée n’écoutant pas ce que je lui avais conseillé.
- Je suis en état de me lever tout de même, ronchonna-t-elle.
Elle me fit la bise et s’approcha de Lilée pour faire de même. Quelques minutes plus tard nous étions tous assis autour d’une table ronde. Cette situation n’était pas gênante, le terme précis était amusant. Quatre personnes autour d’une table et pourtant, physiquement il n’y avait que deux visages différents. Etrange. Heureusement, Aioross et moi n’avions pas du tout la même coupe de cheveux. Moi j’avais les cheveux courts alors que les siens étaient longs, entretenu mais pas réellement coiffé. Quand à Lou et Lilée, même si leur style vestimentaire était quelque peu similaire, leur différence résidait principalement sur leur visage. Lilée avait des lentilles qui remplaçait ses yeux d’un naturel marron, qu’arborait Lou avec fierté, par un noir profond qui lui sciée à merveille. Leurs coupes de cheveux étaient différentes mais elles avaient toutes les deux les cheveux longs. Lou avait les cheveux châtain clair et Lilée y avait ajouté quelques mèches cuivrées. Nous nous dévisagions, depuis quelques minutes le silence s’était fait. Ce fut l’enthousiasme de Lou qui le brisa.
- On vous montre la chambre des bébés ??
- Avec plaisir, répondis-je.
Aioross s’amusait de voir Lou jubiler. Elle nous traîna presque jusqu’à la chambre, au bout d’un petit couloir pas très large.
- TADAM ! s’écria-t-elle.
- Elle est superbe ! s’exclama Lilée.
- J’aime beaucoup, ajoutai-je.
On pouvait voir qu’Aioross et Lou avaient passé du temps à faire ce petit nid pour leurs jumeaux. Des couleurs pastelles tapissaient les murs mélangeant du jaune, du marron, du vert, du orange. Ni bleu, ni rose.
- Vous savez si ce seront des garçons, des filles ? Demandai-je comme pour combler le manque de réponse posé par le choix des couleurs.
- Nous ne savons pas, avoua Aioross.
- Nous n’avons pas souhaité savoir, rectifia Lou.
- Vous n’avez pas de préférence ? Osa Lilée.
- Aucune, s’amusa Lou. Pourquoi, tu en aurais toi ?
- J’aurais bien aimé avoir une fille, rougit-elle.
- Cela ne m’étonne pas, répondit Lou par un clin d’œil.
Le milieu d’après-midi arriva vite et nous nous appétions à partir lorsque de nouvelles conversations s’engagèrent. Aioross et Lilée s’étaient lancés dans une grande discussion sur l’appartement puis sur les enfants. Lou et moi nous rigolions en les écoutant. Après quelques minutes, Lou me fit signe de la suivre. Nous nous assîmes sur le canapé.
- Je voulais te parler… un peu plus discrètement, chuchota-t-elle.
- Quand tu as cet air là, je m’inquiète !
Elle grimaça, comme pour ajouter à ma curiosité.
- Racontes moi !
Devant mon étonnement elle continua :
- Toi et Lilée !
- Ah…je comprends mieux. Que veux tu savoir petite curieuse ?
- Qu’est ce qu’il y a entre vous ?
- Une amitié retrouvée grandissant jour après jour.
- Hum…cela me laisses perplexe. Vous êtes venus ensemble ? Réattaqua-t-elle.
- Oui…
- Hum…
- Lou ? Demandai-je suspicieux.
- Vous finirez ensemble !
- Pardon, m’étouffai-je devant l’affirmation qu’elle venait de me donner, sûr d’elle.
Lilée et Aioross s’approchaient de nous.
- Je trouve que c’est une très bonne idée Criscioss, s’empressa Lou de dire, comme pour faire un semblant de conversation
- De quoi parliez-vous demanda Aioross avec un clin d’œil pour Lou.
- De la salle-salon, il nous conseillait d’y installer un parc pour les enfants. N’est ce pas Criscioss, insista-t-elle.
- Oui, balbutiai-je très mauvais acteur.
- Ce n’est pas une mauvaise idée, réfléchit Aioross.
Lilée tourna les yeux vers moi.
- Peut-être devrions nous y aller Cris ? Il ne faudrait pas de l’on rentre trop tard, on a promit à John de manger avec lui ce soir.
- Eh bien, nous y allons, m’exclamai-je en me levant sèchement.


Si tu voulais une belle fin, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant, il faut d'arrêter avant le chapitre confession où Criscioss écrit la suite sinon, si tu es curieuse lis jusqu'au bout des derniers tout derniers chapitres qui ne vont pas tardé !!

Ah dééésolée Sat-chaaan !
C'est peut être à cause du titre du chapitre "début de la fin" ou un truc du genre...
Je sais pas pourquoi, mais je m'étais persuadée que c'était la toute fin...
Tu m'excuseras...
Bisouuuuus

PS : ta suite me rend toute contente et me fait un peu espérer un dénouement "meilleur" ! Gambare !